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Communication réservée

Description physique

37 h 1535 bandesEntretiens 1 à 7 sur bandes analogiques. Entretiens 8 à 33 sur cassettes numériques DAT et CD audio. Le 4e entretien a été filmé en vidéo par Patrick Audouin. A noter que le déroulement des entretiens ne respecte pas l’ordre chronologique.
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Archive notice

Général Jean-Claude LARTIGAU : Entretiens réalisés les 27 octobre et 4 novembre et 22 décembre 1992 au SHAA ; le 23 mai 1996 à l'Inspection générale de l'armée de l'Air à Balard ; le 18 juillet 1996, 25 mars, 26 mai, 9 juillet 1997, 15 avril, 28 mai et 30 juin 1998 à son domicile à Sauveterre (Gard). Entretiens recueillis par le général Lucien Robineau, Françoise de Ruffray, Emmanuel Breguet, les aviateurs Franck Ferrand et Thibault de Villers, le général Hugues Silvestre de Sacy et Bertrand Boissier.

Dates

13 décembre 1937 - 30 juin 1998

Présentation du contenu

COMPTE RENDU ANALYTIQUE

Bande 1 – Face 1 (Entretien du 27 octobre 1992)

Présentation de l'affaire koweitienne – Recherche de moyens aériens : le Transall Gabriel -Mise en place de moyens pour faire des reconnaissances en Arabie : réticences de l'état-major des armées à envoyer le Transall et le SDCT (système de détection et de contrôle tactique) -Méconnaissance des sites et des radars sur le sol irakien ; anecdote – Discours du Président Mitterrand ; préparation des appareils à Istres – Choix d'une base en Arabie – Préparation par un échelon précurseur – Choix des personnels par les commandants de base et par le témoin -Choix du commandant de base d'El Ahsa, le colonel Job ; nomination du général Gellibert comme adjoint du témoin ; les différents responsables de l'échelon précurseur – Les orientations données au général Gellibert ; l'emplacement de la base : un endroit isolé dans l'ouest de l'Arabie – Les différentes possibilités ; choix du site d'Al Ahsa – Attente des pilotes à Istres ; visite des généraux Fleury et Lartigau – Installation de la base à Al Ahsa début octobre ; départ des avions et des matériels d'Istres – Départ du SDCT (système de détection et de contrôle tactique) : importance de ce système de couverture des forces terrestres ; fonctionnement de ce système avec le radar Aladin – Difficultés rencontrées pour faire venir le SDCT : acheminement par bateau ; le SDCT sous le commandement du colonel Lanthoinnette et du lieutenant-colonel Mistral – Nécessité de la présence d'un hélicoptère de rescue (récupération et sauvetage des pilotes) ; envois de deux hélicoptères en Arabie -Engorgement des lieux de transit du matériel ; mise en place d'une équipe pour surveiller le matériel de la FATAC.

Face 2

Le schéma décisionnel français ; pas de concertation entre les hauts responsables – Rôle des F-1 CR et des Jaguar – Une réunion au commandement Air ; le témoin demande la nomination d'un responsable de l'opération Daguet en France, le général Devaux – Difficultés rencontrées par Peron, patron du CoAir ; défaillances de l'organisation – Référence au livre « De l'incompétence militaire » – Problème des liaisons avec Riyad et les Américains ; envoi du colonel Wolsztynski au Pentagone pour négocier l'utilisation de réseaux (MOU, mémorandum of understanding) – Envoi de fusiliers commandos et d'un moniteur de sport à Al Ahsa – Le témoin effectue une visite de dix jours en Arabie fin novembre ; mauvaise organisation du système de transmissions à Riyad – Mise en cause du CTAA : la sonorisation de la base – Les faisceaux hertziens – Visite du TACC américain (Tactical Air command center) – Détachement de personnel français au TACC – Organisation du TACC et ses objectifs ; les cibles à atteindre – Système de liaison obtenu par Richalet et mis en place par les Américains deux ans auparavant.

Bande 2 (Entretien du 14 novembre 1992)

Face 1

Les idées du général Moscardès et du général Gellibert sur l'emploi du TACC ; la nécessité d'y mettre beaucoup d'officiers – Réunion du Conseil supérieur de l'Air : le remplacement du général Gellibert ; le témoin propose la candidature du général Douin – Désignation du général Solanet : sa personnalité ; les raisons du remplacement du général Gellibert -Discussions avec le général Bernier à propos des transmissions – Manques dans le domaine des transmissions – Le matériel « interopérationnel » ; les moyens de communications entre Riyad et El Ahsa – Les rivalités entre les armées ; exemple de la station Syracuse rattachée à la division Daguet – La phase d'attente : renforcement en Jaguar en décembre 1991 ; l'armement : les bombes et les Beluga – Le LOCE (linked operated center Europe) installé à la FATAC, son fonctionnement – Les renseignements américains sur les forces irakiennes -La première mission, le 17 janvier ; la préparation technique de cette mission et les objectifs ; le feu vert politique – L'attaque des ponts de l'Euphrate ; le colonel Longuet, intermédiaire entre les Américains et les avions français – Manque de renseignements précis avant la première mission

Face 2

Déroulement de la première mission des Français ; les tirs ennemis ; le récit de Mansion ; les appareils touchés ; l'engagement des F-1 CR – Conversations avec Solanet sur l'utilisation des avions français – Problèmes de logistique : transport des bombes de 150 kg ; autres types de bombes, et roquettes – Utilisation des bombes guidées laser ; les objectifs – Utilisation de GPS sur les Jaguar – Second voyage du témoin en Arabie où il constate un grave défaut de renseignement ; l'organisation du renseignement et les transmissions des renseignements à partir d'Al Ahsa – Travail des officiers de la FATAC sur les objectifs – Visite à la division Daguet : le SDCT (système de détection et de contrôle tactique – La recherche d'objectifs -Exploitation d'un film américain et prise de photos d'objectifs par un F-1 SLAR et un Jaguar – Constitution d'un dossier d'objectifs – La conduite sur place des opérations ; rôle des colonels Komajda et Salomon – Mauvaise ambiance dans l'escadron de Jaguar ; problèmes entre Komajda et Salomon – Remplacement de Komajda ; meilleure ambiance à la fin de la guerre – Les pilotes n'étaient pas prêts à faire la guerre : un pilote refuse de partir en mission

Bande 3 (Entretien du 22 décembre 1992)

Face 1

Ses regrets de ne pas avoir commandé l'opération ; importance de l'arme aérienne dans ce conflit et poids des Américains – L'envoi de la FAR s'avère être une erreur : manque d'expérience du combat au sein d'une force alliée – Le commandant de l'état-major interarmées aurait du être un aviateur – Un état-major interarmées – Fonctionnement d'un état-major interarmées idéal – Cohérence des plans ; le réservoir des forces – Rôle du général Roquejoffre ; réflexions sur les incompétences militaires – Organisation d'un état-major interarmées idéal – Responsabilités respectives de cet état-major et du chef d'état-major des armées ; le COIA (commandement interarmées d'opérations) – Le réservoir des forces -Intervention du général Robineau : organisation du commandement pendant l'affaire de Suez - Organisation britannique pendant la guerre du Golfe – Les objectifs politiques de la France - Problèmes entre le Président et Jean-Pierre Chevènement ; les réunions à l'état-major particulier du Président – Le poids du ministre de la Défense et des chefs d'état-major -Absence de positions fermes de la France – Permanence des mêmes erreurs au cours de l'histoire.

Face 2

Les enseignements tirés par l'amiral Lanxade de la guerre du Golfe – L'état-major de la 1ere armée – Réflexions sur cette guerre ; les incompétences militaires et les commissions d'enquêtes – Les décorations accordées au personnel après la guerre du Golfe.

Bande 4 – Face 1 (Entretien du 23 mai 1995)

Son expérience à la 5e escadre et l'affectation à Orange – Départ en Algérie – Vols sur T-28 au groupe III/5 : les missions – Quelques hommes remarquables : un médecin nommé Odisio – Le commandement du III/5 – La légende d'Afflou – Les missions et les paysages d'Algérie – Stage de ski des pilotes à Val d'Isère -Transformation de la 5e escadre – Premier vol sur B-2 – Le témoin nommé chef de patrouille en 1964 avec le commandant Vuillemot – Une campagne de tir à Solenzara sur Super Mystère – Le chef de patrouille Bouillou-Perron -Passage du Mystère IV au B-2 – Passage sur Mirage III C à Dijon : une autre approche du vol - Mutation du témoin à l'état-major – Ses vols à Orange – Retour à la 5e escadre sur Mirage III C – Passage au Mirage F-1 – La coupe Comète – Accident sur F-1.

Face 2

Remise de la coupe Comète à Léchères – Un accident sur F-1 – Le colonel Charton et le baptême des F-1 : organisation d'une grande fête – Les grands patrons de la 5 ; les qualités humaines – Rencontre avec les anciens de la 5 en juin 1976 – Ses affectations successives et ses vols – Visite à la 5e escadre ; des conditions de travail difficiles – Plan de rénovation des bâtiments – Vols sur Mirage 2000 ; le F-1 et le ravitaillement en vol – Les périodes de campagnes de tir : l'opération Myosotis – Son équipier, Jean-Loup Chrétien – Les exercices La Fayette et Fair game avec les Américains ; récit d'une simulation de combat – Un exercice Fair Game avec le général Bret ; le départ de Bret de l'armée de l'Air – Le témoin possède une bonne connaissance de la région et du terrain d'Orange ; problèmes causés par le Mistral : anecdote – Insignes peints sur la dérive du F-1 au II /5 – Insigne du groupe I/5 : la cigogne ; les insignes de la 5e escadre – Le partage de sa carrière opérationnelle entre Orange et Dijon ; son attachement à la région d'Orange – Liens très forts avec les personnels d'Orange retrouvés à chaque séjour – Le chalenge Bouillon-Perron ; les liens avec les sous-officiers : des amitiés très fortes – L'association des anciens de la 5 – Souvenir gardé de la cinquième escadre.

Bande 5 – Face 1 (Entretien du 18 juillet 1996)

Préparation à l'École de l'air au lycée Montaigne de Bordeaux – Evocation d'un camarade, Louis Dazelle : son parcours – Les bahutages ; Dazelle, auteur de romans policiers – Gravures sur les tables ; qualités du professeur de maths – L'entrée à l'École de l'air en 1957 : les épreuves, l'oral – Dazelle, tête de turc de la promotion ; son élimination à Meknès ; suite de sa carrière – Un autre élève, François Gonnet – Premiers contacts avec l'armée de l'Air à Bordeaux ; entrée à l'École de l'air – Evocation de son père – Les premières désillusions à l'école – Son brigadier, Pierre Rebuffet ; ses compagnons de chambrée ; Louis Franceschi dit « P'tit Louis – Les personnalités de sa chambrée ; quelquyes camarades, Marie Lainey ; la carrière de Didier Robert – Un exercice d'alerte ; anecdote sur un pilote, fils d'un colonel : poids de l'exemple paternel – Les bahutages ; les marches ; le sens de l'organisation – La personnalité exceptionnelle de Pierre Rebuffet – Relations avec les cadres : une anecdote sur Jacques Jallas ; la rigueur et les loisirs.

Face 2 (suite de l'entretien du 18 juillet 1996)

Evocation d'Emmanuel Froidevaux et de ses excentricités – Son départ en Algérie sur hélicoptère ; anecdotes – Première promotion sortie avec le diplôme d'ingénieur -Importance de la culture générale et de l'humain – Organisation des cours et du pilotage ; peu de sorties ; comparaison avec la vie des séminaristes – L'apprentissage du morse ; vols avec les moniteurs. – La personnalité et les qualités de Guidoni : ses aventures en Indochine -L'affaire de Budapest ; un voyage en Hongrie quand il était inspecteur ; le peuple hongrois -Innovations de la promotion : les premiers sauts en parachute – Envoyé en perfectionnement à Meknès ; anecdote sur un pilotage sur Hanriot – Graillot, un moniteur redouté ; une anecdote sur un vol sur Fouga – Les chaussures du personnel navigant – Evocation de Roger Rombi : sa personnalité – Les vols sur T-33 et Ouragan ; les premiers tirs – Les accidents à Meknès ; anecdote sur un marocain.

Bande 6 – Face 1 (suite de l'entretien du 18 juillet 1996)

L'entraînement au Maroc. – La 8e escadre à Rabat : les insignes et l'encadrement ; Jean Urcun – La navigation : des objectifs difficiles – Le commandant d'escadron – Kabbedj, un officier marocain ; l'appareil du roi du Maroc mitraillé – Arrivée à Orange : le bahutage ; un marin à l'escadron Vendée commandé par Tournière ; évocation de plusieurs personnalités de l'escadron -Affectation en Algérie avec Lanata ; arrivée à Mecheria : description du terrain -Sa fonction de chancelier ; un stage de ski à Val-d'Isère au moment du Pustch ; inculture politique du témoin – Relations privilégiées avec Gilbert Drapier – Une mission derrière le barrage à la frontière marocaine : attaque d'une katiba – Punitions pour Drapier et Resseguier – Des combats de nuit – Envoyé en détachement de Geryville en Algérie pendant trois mois : état de la piste – Présence d'un détachement opérationnel de police et d'un centre de torture -Le centre d'Aflou : anecdote sur la femme du commandant – A Geryville : fabrication de girouettes ; les intempéries – A Mécheria, des logements non climatisés – La personnalité d'Yvon Le Coz ; assiste à un accident sur le Ventoux – Les indicatifs radios ; un médecin remarquable – Anecdotes ; Antoine Audisio.

Face 2 (suite de l'entretien du 18 juillet 1996)

Plusieurs accidents aériens ; les qualités du T-28 – Une mission avec le Coz : attaque d'une katiba en territoire marocain – Absence de menace aérienne de la part du FLN ; anecdotes -Des concours de tirs ; le témoin devenu chef de section de l'aviation légère ; un accident évité de justesse – Évocation de plusieurs camarades ; l'Algérie, affectation normale pour tout officier ; impréparation politique des jeunes officiers – L'ambiance après le Putsch – Attitude de Resseguier ; le commando de chasse du capitaine Meyer ; création d'un village harki en Lozère par Meyer – Contacts avec la population algérienne – Retour en France à Orange à la 5e escadre ; la personnalité de Castellano, un chef de bande – La suite de sa carrière – Les premiers vols à la 5 – Il est choisi pour assurer la protection aérienne de la conférence d'Evian ; vols sur SIPA 12 – Quelques personnalités de la 5 : arrivée de Jean-Loup Chrétien à l'escadron – Le patron de la 5, Alain de Bourboulon ; anecdote sur Castellano en Algérie -Anecdote sur Perfettini et « la nuit de la 9 » – Quelques figures de la 5 ; Briot et Charles -Evolution de l'organisation de l'armée de l'Air – Évocation de quelques grands personnages ; simulation de combats – Les rivalités entre escadres – Une escadre anglaise installée à Orange.

Bande 7 – Face 1 (18 juillet 1996)

Les caractéristiques du groupe II/30 ; les personnalités de cette escadre : « une bande de forbans » – Trafic d'alcool à Gibraltar ; anecdote sur une panne sur B-26 – Autres trafics en Espagne et Italie ; un vol avec Cazale – L'opération Myosotis à Bou-Sfer ; un bang supersonique ; une anecdote sur un plastiquage ; un crash sur le terrain de Solenzara – La personnalité de Jean Dujour – Les débuts de l'alerte de nuit ; la base d'Orange construite sur un marécage – Le collecteur des eaux romain sous la base – Rodriguez, un sous-officier débrouillard ; la pêche à la truite – Manoeuvres avec les Américains à Perpignan – Les campagnes de tir à Cazaux ; anecdote sur Guillaumet – Les campagnes de tir à Solenzara ; crash d'un appareil.

Bande 8 – Face 1 (Entretien du 25 mars 1997)

La piste d'Orange ; déplacement à Solenzara et logement à la cité des Nacres – Rivalités entre Vuillemot et Aubry ; un transport de whisky de Malte à Solenzara – Organisation d'une mission de tout l'escadron à Malte ; Malte pendant la Seconde Guerre mondiale – Retour de Malte : Vuillemot lâché par son coéquipier – A Solenzara, découverte de la plongée sous-marine – Problèmes d'affectation au moment de son départ de la 5 ; attitude des grands chefs – Réflexions sur l'armée de l'Air d'aujourd'hui : conséquences de l'abandon des missiles et du plateau d'Albion – L'attachement du témoin à la région d'Orange – Ses discussions avec le chef d'état-major actuel, le général Rannou – La succession du général Capillon au poste de chef d'état-major : les généraux Fleury et Lanata en concurrence ; Mermet, envoyé à la DIRCEN, est écarté par Capillon – Lerche devient chef d'état-major pendant un temps trop court ; Saint-Cricq, un très bon chef d'état-major – Lartigau courtisé par Fleury et Lanata ; anecdote sur Fleury au moment du départ du témoin du 1er GMS – Problèmes entre Lanata et Fleury ; les intrigues au sein de l'armée de l'Air – La nomination du directeur du commissariat : Lartigau apprend qu'il ne sera pas chef d'état-major ; problèmes avec Jourdren.

Face 2

Problème rencontré avec les commissaires à propos de la liaison froide (approvisionnement des mess) ; inimitié de Jourdren à son égard – Enquête sur la gestion du témoin à la FATAC -Sa nomination à Inspection générale et son rôle d'inspecteur général : les problèmes rencontrés avec le général Antoine Dumas – Les relations du témoin avec le général Lanata ; son travail à l'inspection – Admiration pour le travail du général Jacques Mitterrand en tant qu'inspecteur – Les grands thèmes d'études choisis par Mitterrand : la reconnaissance, la guerre électronique – Les thèmes choisis par le témoin : les restructurations – Les fermetures de bases, celle de Strasbourg ; fermeture des entrepôts – Rédaction d'un rapport sur ces fermetures – L'organisation de l'armée de l'Air selon Lanata : le support command ; des structures verticales – Conséquences de la suppression des régions aériennes ; la suppression des escadres – Discussions avec le général Lebrun à ce sujet – Le Conseil supérieur de l'Air de novembre 1982 : les régions aériennes privées de leur responsabilité en matière de défense aérienne ; les personnes présentes à ce conseil ; la présence du général Norlain – Proposition de la suppression des défenses au sol des régions aériennes – Le compte rendu de ce conseil : suppression d'une zone de défense – Création du CFCA (centre des fusiliers commandos de l'air) par Saint-Cricq – L'affaire des Mirage 2000-5 : le combat de Lanata.

Bande 9 – Face 1 (suite de l'entretien du 25 mars 1997)

Projet de transformation des Mirage RDM en 2000-5 : un projet très couteux – Relations avec le général Rannou – Position du général Lanata dans l'affaire des 2000-5 – Discussion avec Joxe sur cette affaire ; présentation du COTAM au ministre – Invitation à Évreux avec Pierre Joxe, les généraux Rannou et Lanata et le témoin ; discussion autour du 2000-5 ; décision du ministre en faveur de cet appareil – La solution proposée par l'état-major ; une lettre de Lanata à ce sujet – L'affaire des C-135 ; préférence de Lartigau pour l'A-310 ravitailleur -Préférence du général Dumas pour le C-135 ; les standards américains et les standards français ; achat de trois C-135 – Conséquences de cette affaire : une mauvaise affaire pour la France selon le témoin – Le modèle anglais de projection ; les différences avec la France -Aparté sur ses lectures : les constantes humaines – Le modèle de la RAF ; les bases ouvertes ; les idées novatrices des Anglais – Reproches adressés à l'armée de l'Air d'aujourd'hui ; référence au livre « De l'incompétence militaire » ; la dissonance cognitive ; analyse de plusieurs désastres militaires – Son admiration pour Charton – Les erreurs des chefs français -Le travail du témoin à l'inspection générale : son équipe : Antoine Sarrazin, Robert Creuzé ; choix de ses collaborateurs

Face 2

Succession des aides de camp du témoin à l'Inspection générale : leurs qualités et leurs défauts – Un voyage en Guyane au 3e REI : anecdote – Ses chefs de cabinet : Croquelois, Monssus – Jean-Marc Vigilant, aide de camp des inspecteurs Vallat et Courtet – Portrait de Jean-Claude Cordier, chef d'état-major de l'inspecteur général : ses grandes qualités – Pierre Auffret, un autre chef d'état-major ; la suite de sa carrière et son commandement de la base de Tours – Les éditoriaux d'Auffret dans le journal de la base de Tours à propos de la visite du Pape ; intervention du général de Sacy – Les qualités de Gérard Coffy ; son commandement de base à Djibouti – Lauriston, successeur de Coffy.

Bande 10 – Face 1 (suite de l'entretien du 25 mars 1997)

Ses autres collaborateurs – Le souci du témoin d'apprendre quelque chose à ses adjoints -Excellente entente avec le commissaire de Laage de Meux – Les loisirs – Importance donnée aux activités extra-professionnelles de son état-major – Premier exemple : une sortie organisée à Dijon en 1993 – Une autre sortie en forêt de Chaux – La pratique du parapente à Val-d'Isère – Dernière partie de rugby avant de quitter l'armée – Mise au point à propos de la "bande à Lartigau" – Ricour, successeur de Cordier – Volonté de Ricour de partir au Tchad – Les secrétaires de l'inspecteur général.

Face 2

Le petit personnel de l'Inspection générale – Arrivisme de certains hauts responsables de l'armée de l'Air – Succession du chef d'état-major Vincent Lanata en 1994 – Jean Schmitt, journaliste au "Point" – Les relations Lartigau-Lanxade (1992-1994) – Entrefilet dans un article de Schmitt contre Lartigau en 1993 – Lartigau succédant à lui-même – Réunions avec le général Norlain et Pierre Poujade à ce sujet – Lutte pour la nomination d'un autre chef d'état-major – Aucun regret du témoin quant à la fin de sa carrière – But des réformes du major général Dumas – Exemple : le projet de fermeture de la base de Dijon en 1992 -Opposition de Lartigau et intervention de Pierre Poujade – Choix entre les généraux Douin et Dumas pour le poste de chef d'état-major de l'armée de l'Air – Échec du général Dumas ; dernier entretien avec le général Lartigau – Volonté de Dumas de changer radicalement l'armée de l'Air.

Bande 11 – Face 1 (suite de l'entretien du 25 mars 1997)

Les changements survenus dans l'armée de l'Air – L'avis du général Lebrun – Coût humain de la fermeture de la base de Strasbourg – Volonté de Dumas de changer radicalement l'armée de l'Air – Les oppositions au témoin – Relations et divergences avec Jean-Philippe Douin – Exemple : création de l'Inspection générale de l'armée de l'Air ; les raisons – Autre exemple : le rôle opérationnel des régions aériennes – Enquête du contrôleur général des armées sur la gestion de la FATAC et de l'Inspection – Le commanditaire de l'enquête -Relations avec le général Douin et départ de celui-ci – Le départ du général Lanata – Le général Rannou.

Face 2

Le choix du chef de cabinet militaire de Pierre Joxe en 1991 – Relations entre le général Lartigau et le général Rannou – Les incohérences du renseignement français – Réflexion de l'Inspection sur les structures de commandement de l'armée de l'Air – Lettre du général Lanata sur les orientations de l'armée de l'Air – Le commandement de la Défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) et ses effets sur l'institution.

Bande 12 (Entretien du 26 mai 1997, bande DAT, CD n°22)

Rôle du CDAOA, commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes. – Nécessité d'un major-général opérationnel ; les réticences face à ce projet – Le CDAOA : une erreur fondamentale – Le rôle de l'inspecteur général – Son état-major ; les inspections – Le travail d'avancement : la fonction de gestionnaire de la DPMAA ; la mission de l'inspecteur ; préparation du tableau d'avancement – Sous le ministère de monsieur Chevènement, des inspecteurs interarmées – Les inspecteurs de l'armée de Terre et de la Marine ; réforme de l'inspection engagée par Douin et changement du rôle de l'inspecteur – Les missions de l'inspecteur : les rapports faits au ministre, les inspections et les études – Retour en arrière sur le bureau de l'inspection en 1972 : le témoin recruté par Capillon ; le travail du général Mitterrand en tant qu'inspecteur ; une grande inspection outre-mer avec le général Mitterrand en Caravelle – Attitude de l'armée de l'Air vis-à-vis de l'outre-mer – Actions outre-mer du général Lartigau ; construction d'une nouvelle piste à Djibouti – A Bangui, installations très vétustes de l'armée de Terre en ville et des matériels Jaguar sur la base ; construction de bâtiments – Déplacement du bâtiment des fusiliers commandos à N'Djamena – En Guadeloupe et Martinique : constructions de hangars ; création d'une escale aérienne – Une inspection du témoin en Guadeloupe et Martinique en décembre 1991 : rapport au ministre ; création d'une escale en Martinique – En Guyane, construction d'un parking et des hangars de la base aérienne de Rochambeau – Ses premiers voyages outre-mer en tant qu'inspecteur ; des voyages aux États-Unis, en Hongrie, en Tchécoslovaquie et en Israël pour expérimenter le Hunter – Ses déplacements en Polynésie : une partie de pêche à Hao – Les « com sup », délégués outre-mer ; nomination d'un com'sup délégué pour la Guyane – Visite à Djibouti et rencontre avec Coppin : les opérations humanitaires.

Bande 13 (suite de l'entretien du 26 mai 1997)

Voyage d'inspection en Nouvelle-Calédonie ; l'inspecteur général de la gendarmerie Hérisson - Les conditions de vie des gendarmeries de Lifou : leur protection, la promiscuité des logements – La passion du témoin pour le parachutisme sportif – Évocation de l'affaire Jardel : élimination d'un élève de l'école de parachutisme d'essai de Mont-de-Marsan : une injustice – Autres injustices ; la structure administrative face aux remises en cause – Attitude du général Lanata concernant cette question – Influence du témoin dans l'armée de l'Air après son départ en 2e section – Réflexion de Baleyras, ancien directeur des applications militaires du CEA, sur l'organisation des bases aériennes : l'escadre, un échelon nécessaire – Éléments d'appréciation rapide d'un commandant de base – Pouvoir coercitif réel du général Rannou : illustrations par des exemples – Réflexions du témoin sur le commandement : un mélange de coercition et d'adhésion – Jugements portés sur certains commandants de base – Discussions et accords avant la réunion du Conseil supérieur de l'Air – Influence de certains officiers ; exemple de la cérémonie de départ d'Henri Marty – Relations avec Daniel Carrasco et Roger Mathieu – Jugements sur certains commandants de base.

Bande 14 (suite de l'entretien du 26 mai 1997)

(Plage 1) Influence des épouses des commandants de base – Quelques départs anticipés d'offciers de l'armée de l'Air.

Bande 15 (suite de l'entretien du 26 mai 1997, bande DAT)

Évocation des différents commandants de base – Un commandant de base novateur -Méthode d'inspection du général Lartigau – Le cas du général Lebrun ; prise en compte d'intérêts "catégoriels" pour certaines nominations – François Monssus, chef de cabinet à l'Inspection – Attitude de Jean-Marc Vigilant à l'état-major de l'inspecteur général Vallat en 1996 – Le colonel Marty, commandant de base – Appréciation sur la compétence ou l'honnêteté de certains commissaires – Le colonel Guevel, ancien commandant de la base de Saint-Dizier – Gérard Resnier, commandant du CEAM et de la base de Mont-de-Marsan – Le colonel Grosmaire, commandant de la base d'Aix – Les inspections des entrepôts de la Direction centrale du matériel de l'armée de l'Air : fermeture de l'entrepot de Balma -L'entrepôt d'Ambérieu : stockage de bois, la politique d'écureuil de la DCMAA ; découverte d'un magasin secret du commissariat – Les inspections du témoin à La Réunion et à Mayotte -Ses collègues au 3e bureau sécurité des vols – Leçon de classement de papiers administratifs donnée par un adjudant – Attitude adéquate face à la colère d'un supérieur hiérarchique -Participation du témoin aux conférences techniques et CLM chez Dassault – Enault, patron du bureau Jaguar au bureau des programmes de matériel – Constantes et poncifs dans l'armée de l'Air – Jugements sur ses patrons au 3e bureau – Problèmes techniques posés par le Mirage III – Passion du témoin pour le vol – Portraits de quelques collègues de l'état-major entre 1967 et 1969 – Évocation des évènements de mai 1968 – Autre portrait d'un collègue – Rapide tour d'horizon sur sa carrière.

Bande 16 (Entretien du 9 juillet 1997, bande DAT)

Évocation de quelques grandes figures de l'armée de l'Air – Portraits de collègues du 3e bureau sécurité des vols – Dans la carrière d'un pilote : "un temps pour la chasse, un temps pour l'assaut" – Pierre Olivier, chef du groupe III/2 et son amitié avec François Mitterrand -Les autres chefs sur la base aérienne de Dijon – Incident survenu avec Pierre Rabet – Les mécaniciens de la base aérienne de Dijon – Le mess PAR (pilotes d'avions à réaction) – Les rivalités entre les différents commandants d'escadron – Une réunion de préparation de la visite du général Rhenter à la 2e escadre de chasse – Le Mirage III E – Travaux et expérimentations en vol sur calculateur et radar du Mirage III E à Dijon.

Bande 16 bis (suite de l'entretien du 9 juillet 1997, bande DAT)

Travaux et expérimentations en vol sur le Mirage III E à Dijon – Éxpérimentations et campagnes de tir au CEAM de Mont-de-Marsan – Le moteur-fusée du Mirage III E : son utilisation à la 13e et à la 2e escadre – Sur la base aérienne de Dijon, refus de voler d'un subordonné du témoin – Un repas à la table du colonel, commandant la base de Dijon, Archambault – Réception en Italie à l'occasion du jumelage des unités de Barraca et Guynemer : la perte d'un pilote – Le colonel Couteaux, successeur d'Archambault sur la base aérienne de Dijon – Conception des appareils de l'armée de l'Air ; le moteur-fusée du Mirage III E – La médaille aéronautique du général Douin – Nomination du témoin à l'Inspection générale de l'armée de l'Air.

Bande 17 (suite de l'entretien du 9 juillet 1997, bande DAT)

Arrivée du témoin à l'Inspection générale de l'armée de l'Air en 1972 – Les inspections à thèmes ; découverte des escadrons électroniques en Allemagne – Ses collègues de travail à l'IGAA entre 1972 et 1974 – Un voyage d'inspection des équipages de transport autour du monde – Portrait du général Mitterrand, son prédecesseur – Appréciation sur la "culture d'entreprise" et la mentalité des aviateurs de l'armée de l'Air, suivant leur spécialité -Réflexions sur l'existence ou non d'un projet global dans l'armée de l'Air – La capacité du chef d'état-major à mettre en œuvre un projet global sur l'armée de l'Air – Premières appréciations sur le colonel Charton, commandant de la base d'Orange – Conditions de la mutation du témoin sur la base aérienne d'Orange en 1974 ; portraits des différents commandants d'escadron de la base d'Orange.

Bande 17 bis (suite de l'entretien du 9 juillet 1997, bande DAT)

Portraits des commandants d'escadron de la base d'Orange ; quelques personnalités marquantes – La coupe Comète perdue à Dijon – Autres personnalités de la 5e escadre – Le colonel Jean Charton, commandant la base aérienne d'Orange ; sa manière de présenter l'organisation d'une base aérienne ; la place d'une base au sein de l'organisation de l'armée de l'Air – Les trois objectifs du colonel Charton dans le commandement de sa base – Ses idées novatrices – Un phénomène propre à l'armée, les dissonances cognitives – Le colonel Charton, sa personnalité et sa carrière ; ses rapports avec les généraux Fleurot et Forget.

Bande 18 (suite de l'entretien du 9 juillet 1997, bande DAT)

Le colonel Charton et son commandement – Les rapports du colonel Charton avec les généraux Fleurot et Forget ; provocations du colonel Charton à l'égard du général Forget -Départ de Charton à Tahiti et son décès – Aménagement du PC par le colonel Charton sur la base aérienne d'Orange ; anecdote – (pl.4) Cérémonie d'arrivée des Mirage F-1 sur la base d'Orange – Opinion de Jacques Deveaud sur Charton – (pl.6) Conclusion sur Charton -Pilotage du Mirage F-1 – Le rôle du commandant d'escadre – Les percées Calypso ; avantages du Mirage F-1 – Qualités nécessaires chez un pilote faisant de la présentation en vol ; illustration – La coupe Comète et la coupe Tactique.

Bande 19 (fin de l'entretien du 9 juillet 1997, bande DAT)

La vie sur la base – La coupe Comète et la coupe Tactique – Incident dû au passage des Mirage F-1 lors d'une réception officielle sur la base aérienne d'Orange – Visites de personnalités sur la base ; état d'esprit de François Vallat et de Jean-Philippe Douin à leur arrivée sur la base – Le cas d'un commandant d'escadron dépressif.

Bande 20 (Entretien du 15 avril 1998, bande DAT)

Préparation du témoin au concours d'entrée à l'École de guerre – Ses difficultés de logement à la veille du concours : l'épreuve de technique ; calendrier des oraux ; les trois épreuves marquantes – Injustice du concours ; « La cote de gueule » pratiquée par le témoin – Portrait de quelques cadres de l'ESGA ; la présence d'élèves étrangers – (pl.9) Une conférence emblématique ; les autres enseignements – Le voyage de fin d'études en Iran en 1978 ; la beauté du pays ; visites des lieux de culte – Les relations avec le général commandant l'ALAT iranienne – Montée de l'intégrisme avant la révolution islamique : l'avis d'une attachée d'ambassade – Lors d'un cocktail, annonce par un attaché russe, du putsch communiste en Afghanistan – Conclusion sur l'enseignement donné à l'ESG – Quelques camarades d'études au CSI – Jalousie ou rivalités des autres armes à l'égard de l'armée de l'Air – Circonstances de la nomination du témoin au cabinet du chef d'état-major de l'armée de l'Air ; la personnalité du général Saint-Cricq ; l'ambiance au cabinet – (pl.20) Évocation du général Fleury, successeur de Saint-Cricq.

Bande 21 (suite de l'entretien du 15 avril 1998, bande DAT)

Illustration de son approche des problèmes rencontrés au cabinet : le moteur de l'Epsilon -Ses relations avec le général Saint-Cricq – Le travail quotidien au cabinet du chef d'état-major, le général Fleury -Rappel de quelques moments marquants – La personnalité du général Huguet, major général – Les méthodes de travail au cabinet – L'aide de camp du chef d'état-major ; le général Pessidous et les horaires imposés à son personnel le soir – Portrait du général Pessidous – Le successeur de Fontalba – Relations entre les généraux Pessidous et Grousset ; portrait de ce dernier – Le secrétaire de cabinet – L'emploi du temps du général Fleury – Les objectifs du témoin comme commandant de la base de Dijon : suivre la voie tracée par Charton – Son "staff" : Lecour, chef des moyens techniques ; sa carrière et sa reconversion dans le civil – Le commissaire de base, Baillaud – (Le médecin, Perrot – Les autres chefs de moyens – Les repas, des moments de convivialité ; la préséance – A Dijon, relations entre la base et la ville – Les raisons de l'attachement des Dijonnais à leur base -Réflexions diverses sur ce commandement.

Bande 22 (suite de l'entretien du 15 avril 1998, bande DAT)

Ses relations avec les commandants d'escadron – Relations avec Jean Rannou, commandant d'escadre – Claude Arnault, le commandant en second de la base – Laporte, chef des opérations de l'escadre – Cogné, un commandant d'escadron – L'infrastructure à Dijon : les économies sur le budget de fonctionnement et construction d'un gymnase – L'instruction militaire sur la base – Évocation d'une réunion entre la FATAC et la 1re région aérienne -Importance du sport sur la base – Ses collaborateurs à Dijon : une équipe d'organisateurs – Le changement de majorité politique en 1981 vécu par le témoin – Ses rapports avec l'armée de Terre ; attitude du général Bret, chef de la DMT ; une péripétie ultérieure – Les bases de desserrement pour les manœuvres militaires – Les ouvriers civils du GERMAC – (pl.15) Les occupations : la chasse et le vin à Dijon – Deux entités annexes à la base aérienne : un terrain de dégagement et un dépôt de munitions – Deux stations hertziennes dépendant de la base -Les relations avec la presse – Les travaux d'infrastructure – L'aumônier de la base – Présence de l'ET 801.

Bande 23 (suite de l'entretien du 15 avril 1998, bande DAT)

Les conclusions sur ce commandement : une base aérienne, une alchimie entre les hommes -« Mach 2 », le journal de la base – Conditions de l'arrivée du témoin au CHEM -Commentaire du général Capillon à propos d'une intervention télévisée du témoin -Universalité de la rivalité entre armée de Terre et armée de l'Air : les raisons – Les autres auditeurs du CHEM – Les membres du comité IHEDN : leur mission auprès de Pierre Joxe (1983) – Au CHEM, travaux marqués par le clivage entre les trois armes – Utilité des hélicoptères de l'armée de l'Air – Conclusion sur le CHEM – L'arrivée à l'IHEDN – Un auditeur bardé de diplômes – Le patron de l'IHEDN – Participation du témoin à un cycle de conférences journalistiques sur la société au XXIe siècle – Présentation à Pierre Joxe de leur métier respectif par les auditeurs de l'IHEDN – Comportement des grands serviteurs de l'Etat quand ils ne sont plus en représentation – Une commission d'études sur les facteurs de déséquilibre des pays d'Afrique francophone – Le voyage de fin d'études – Conclusion sur l'IHEDN – Réflexions sur le rôle futur du CEMA – Conditions de la nomination du témoin au 1er GMS à Apt ; ce commandement du point de vue humain – Retour en arrière sur le commandement de la base de Dijon ; une visite administrative du commissaire de l'Air Cornu, chef du CATA de Metz.

Bande 24 (fin de l'entretien du 15 avril 1998, bande DAT)

Arrivée du témoin à Apt comme commandant de la base – Mise en évidence de divers dysfonctionnements sur la base – La présence des fusiliers-commandos – Le commissariat et l'arrivée de Cornu – Les moyens généraux : le problème de chauffage – L'infirmerie ; les moyens techniques et le rôle d'Erwann – Évocation de son second – Le témoin, commandant de la base et de la force – Le génie de l'armée de Terre, maître d'œuvre de la construction de la base – La SAVV d'Apt – La force stratégique, par rapport à l'armée de l'Air.

Bande 25 (Entretien du 28 mai 1998, bande DAT)

Sur la base d'Apt : secret et relations publiques – Le système de durcissement aux coups directs et effet fratricide des frappes adverses – Sa vulnérabilité selon le lobby militaro-industriel et la Marine nationale – La fermeture du plateau d'Albion : une erreur politique, militaire et économique – Poids des lobbies dans les propositions de reconversion du plateau d'Albion – La protection du site : l'aire spéciale de surveillance ; interception de camions bulgares par les services de sécurité -Dans le cadre de la DOT, collaboration avec l'armée de Terre sur le secteur de sécurité -Les fusiliers-commandos -Ses trois commandants de région -Une ferme hippie près de l'aire spéciale de surveillance -Spécificité de ce commandement sur le plan humain -Les adjudants-chefs – Le centre d'opérations : interface entre les FAS et la région aérienne -Le cross à Apt – Quelques problèmes avec les militaires du rang -Camouflage de la base -Relations avec les maires des villages concernés et la ville d'Apt.

Bande 26 (suite de l'entretien du 28 mai 1998, bande DAT)

Relations avec la ville d'Apt et sa municipalité -Un festival de musique créé à l'initiative du témoin – Le sous-préfet d'Apt – La population et la proximité du 1er GMS – Surgissement d'un aven sur une route d'accès à une zone de lancement – L'affaire de Tchernobyl -Désertion d'un officier de tir – Sélection et suivi psychologique des officiers de tirs – La section autonome de vol à voile – Jean Vuillemot – Origines du vol à voile dans l'armée de l'Air – La SAVV Viso 74 au plateau d'Albion – Fréquentation de la section ; un incident – L'appentis SAVV de la base d'Apt – Spatola – Autre incident – Un Cessna civil en panne sur un terrain militaire de planeurs – Un incident dû au mistral – Un accident mortel ; un accident évité de justesse par le témoin – Le plan d'équipement en planeurs – Organisation technique : décision du témoin d'insérer les SAVV dans la DCMAA – Autres sites d'implantation d'une SAVV : spécificité de chacun – Formation des élèves de l'École de l'air sur Epsilon ou planeur -Avantages de la progression sur planeur.

Bande 27 (suite de l'entretien du 28 mai 1998, bande DAT)

Le vol à voile – Le commandant de la base d'Apt et son second ; développement sur le commandement de l'École de l'air – Modernisme de l'enseignement mais plusieurs erreurs de fonds – La pratique du rugby : challenge Bouillon-Perron à Orange en 1974 ; le témoin nommé conseiller pour l'armée de l'Air auprès de la Fédération française de rugby : création de sections de rugby de l'armée de l'Air ; un match contre la RAF – La pratique du parapente Son arrivée à l'EMA : l'organisation – Les hommes et les relations d'influence – Ses subordonnés – Remplacement du Sarigue et équipement d'un navire de la Marine en contre-mesures électroniques – Le travail à l'EMA – Portrait de l'amiral Coatanea et du général Saulnier : ses relations avec eux – Une confrontation entre le témoin et l'amiral Coatanea – Le général Couteaux – Retour sur la divergence de vue entre le témoin et l'amiral Coatanea -Conception du "beau commandement" par le général Bret – Autres collègues du témoin.

Bande 28 (suite de l'entretien du 28 mai 1998, bande DAT)

Manœuvres des marins pour priver l'armée de l'Air de toute composante nucléaire stratégique – Une sortie parachutisme pour tout l'état-major – Travail peu gratifiant : nécessité de trouver des points d'appui et d'éviter les trahisons – Exemples de quelques collaborateurs -Réouverture de la base de Creil par l'implantation du centre de renseignement militaire Nommé président du comité nucléaire militaire face au lobby du « tout nucléaire » puis nommé président du comité mixte Armées-CEA – Problème des dépassements de crédits en matière du programme SNLE-NG – Conséquences du lobby nucléaire : exemple de la chaufferie commune aux sous-marins et aux porte-avions – Revues de programmes du ministre de la Défense André Giraud ; le témoin nommé vice-président du comité de gestion de la Direction du service de Santé – Les hôpitaux d'outre-mer.

Bande 29 (Entretien du 30 juin 1998, bande DAT)

Le buget des armées – Divers problèmes – Personnalité du général Saulnier – Le général Schmitt : différences avec Saulnier ; jugement sur le personnage – Première réunion avec Jean-Pierre Chevènement à propos de la programmation militaire – Les promesses du ministre - Attitude de chaque armée quant à son budget face aux hommes politiques et aux autres armées – Circonstances de sa nomination à la FATAC – Le général Thierry pressenti pour être le second de la FATAC ; recherche d'un appartement ; opposition du commandant de la FATAC, Pessidous – Réputation faite au témoin par l'armée de Terre et par la marine -Réticence de Chevènement à le nommer à la FATAC – Le général Gallois ; réflexions sur la nomination des généraux – Volonté de mainmise de la 1re armée sur la FATAC – Les hésitations de Chevènement puis finalement la nomination à la FATAC – Retour sur certains personnages ; Pierre Warme – A la FATAC, refonte du renseignement – Redressement de la 33e escadre – Élargissement au domaine conventionnel des missions de la 4e escadre – Action des commandants de bases – La pratique du cross, la création de médiathèques et la rénovation du mess – Contact avec les escadres à l'occasion de ses heures de vol -Evaluation des commandants de base grâce aux tournées sur place.

Bande 30 (suite de l'entretien du 30 juin 1998, bande DAT)

Le personnel de la FATAC – Membres de son état-major ; ses seconds successifs : Pélisson et Champoiseau – Les qualités de ce dernier – Travail avec Gloanec – L'excellent travail de Vernet – Portrait du commissaire Thiriot – Inimitié de Jourdren à l'égard du témoin -Anecdote : première manifestation de cette inimitié à l'ERCA de Reims ; découverte d'anomalies dans le travail du Commissariat – Deuxième raison, la liaison froide – Jourdren et son regard sur la gestion financière de la FATAC – Javouhey, successeur de Gloanec au personnel – Cazaubielh, au matériel – Visite de Jean-Pierre Chevènement à Belfort : survol de Belfort par la 33e escadre refusée par son second Champoiseau en juin 1990, sur les conseils de Joseph – Colère du ministre qui exige une lettre d'excuses – Champoiseau quitte la FATAC, remplacé par Gellibert : les qualités de ce dernier – Autre incident avec Chevènement à propos d'un entretien accordé au journal de Metz concernant le départ de la 1re région aérienne – Chrétien, un homme remarquable, chef d'état-major de la FATAC -Son opinion sur Coppin : passé général et nommé à Djibouti – Après Chrétien, arrivée de Sabathe – Les différents commandants de base : Gagneux, Ducout à Colmar, Dumaz à Strasbourg, Farina à Berlin, Regnault à Toul, Pirou à Nancy, Turi à Achern, Jelensperger à Reims, Raynal à Achern, Razaire à Saint-Dizier, Amarger à Strasbourg, de Bastier à Luxeuil, Brugnon à Dijon, Campagne à Metz, Lalhère, Nicolas à Toul, Pichard à Contrexeville, Alaux à Toul.

Bande 31 (suite de l'entretien du 30 juin 1998, bande DAT)

Le personnel de la FATAC (suite) – Anecdote sur la prise de commandement de Bourdilleau à la base de Colmar – Un cross à Colmar, révélateur du caractère du personnage – A propos du budget de fonctionnement de 1991, économies faites par Bourdilleau – Explication avec Bourdilleau à propos de l'affaire Jardel – Réflexions sur les commandants de bases Cyrot, Goupy et Guevel – Lavigne à Drachenbronn – Relations avec l'armée de Terre et notamment Fenebresque, commandant de la 1re armée – Bonnes relations avec le général Cotte, successeur de Fenebresque – Conférence commune à l'École supérieure de guerre Terre ; le monopole de la Marine sur les détachements outre-mer : la réaction du général Huchon -Rendez-vous avec Huchon à Marseille – Relations diffriciles avec l'armée de Terre lors de son commandement – Action sociale et sportive ; les clubs sportifs et artistiques – Le parachute ascensionnel – Relations avec les Alliés ; les relations avec le patron de la 5e ATAF - Un Italien dominé par le correspondant américain, contacts avec ce dernier – Contacts avec les Britanniques – Réflexion sur le rôle de la FATAC et importance de la sémantique – Les repas avec ses adjoints – Fin de son commandement ; le plan Armées 2000.

Bande 32 (suite de l'entretien du 30 juin 1998, bande DAT)

La FATAC et le plan Armées 2000 – Passage de quatre à trois régions aériennes – Volonté du général Lanata de liquider la FATAC – 1re RA – Le général Fleury, seul contre ces projets -Regroupement de tous les avions conventionnels au sein d'un même commandement et des avions nucléaires sous commandement des FAS – Transfert des avions du CITAC aux FAS -Récupération par la FATAC des avions du CAFDA – Rôle initial de la FATAC ; réflexion sur la nécessité d'un commandement horizontal regroupant toutes les forces vives de l'armée de l'Air – Nécessité de subordonnés forts autour du CEMAA pour une réorganisation correcte de l'armée de l'Air ; les idées de Peron – Les commandants d'escadre : opinion sur Bachelard, commandant de la 33 ; Coffy à la 4, Gaillard à la 13 puis à la 5 ; Marty et Derieux ; les qualités de Gaillard ; Albanel, Benoit Bourdilleau ; Imberti à la 2e escadre, ; Pascal, second du CITAC ; refuse Taverny et va à l'École de l'air ; Arrault à la 11 ; Roquefeuil à la 4 ; Aubert à la 30 ; Auffret à la 4 ; Ducos à la 13 ; Salomon à la 11 – Les qualités de Vinchon à la 3, Derieux à la 33, Martel à la 30, Paimbault à la 7, puis commandant de la base de Cambrai ; anecdote sur son cadeau de départ ; Renard à la 11 ; Schlienger au I/3, Bacherot à la III/4 ; Baillet à l'EE 54 ; Roccia au 2e bureau de la FATAC et l'EE 54.

Bande 33 (fin de l'entretien du 30 juin 1998)

Suite sur les commandants d'escadre : Ferrando à la 33 ; de Rousiers au III/33, envoyé dans le Golfe – L'action de la défense aérienne en Bosnie – Mise en place en Bosnie-Herzegovine de missions combinées de Défense aérienne et d'assaut par les pilotes de la 5e escadre et réticence de ceux-ci – Quatre avions yougoslaves manqués par deux pilotes du III/5 en Bosnie – Étouffement de l'affaire par un compte rendu mensonger du commandant d'escadron ; l'attitude de Peron et les sanctions – Conclusions sur cette affaire – Réflexions diverses -Papiers et correspondance de Fenebresque révélant son intention de mettre la FATAC sous les ordres de la 1re armée terrestre – Découplage en cours dans chaque armée entre les états-majors et les responsables sur le terrain – Oubli de la mission au profit d'économies directes -La nouvelle 12.57 et les trois erreurs fondamentales : gestion du personnel confiée aux commissaires ; coordination et non commandement de l'action des escadrons par le commandement en second ; distinction floue entre l'organique et l'opérationnel.

Biographie et histoire

Né le 13 décembre 1937 à Marmande (Lot-et-Garonne).

Élève à l'École de l'air en septembre 1957 puis à l'école de chasse de Meknès (Maroc). Affecté à la 8e escadre de chasse à Rabat puis à l'escadron I/5 Vendée à Orange. De février à décembre 1961, effectue un séjour en Algérie à Mecheria au sein de l'EALA 03/005. De retour à Orange à la 5e escade de chasse en 1963, prend le commandement de la 1ere escadrille en 1966. En 1967, affecté à l'état-major de l'armée de l'Air au 3e bureau sécurité des vols, en 1969 affecté à Dijon au groupe I/2 Cigognes dont il prend le commandement en 1970. Nommé adjoint au chef du bureau FATAC à l'Inspection générale de l'armée de l'Air en 1972, commandant en second de la 5e escadre à Orange en 1974 puis commandant de cette unité en 1975. École de guerre en 1977 et CSI. Nommé adjoint au chef de cabinet du chef d'état-major de l'AA en 1978, prend le commandement de la base aérienne de Dijon en 1981. Auditeur au CHEM et à l'IHEDN en 1984. Affecté à Apt comme commandant du 1er groupement de missiles stratégiques puis, sous-chef Plans de l'EMA en 1986, commandant de la FATAC-1ere RA à Metz en 1989 ; nommé inspecteur général des armées en 1991. En congé du personnel navigant en 1995.

Grades :

- sous-lieutenant 1959

- lieutenant 1961

- capitaine 1965

- commandant 1970

- lieutenant-colonel 1975

- colonel 1979

- général de BA 1984

- général de DA 1987

- général de CA 1989

- général d'AA 1991

Last modification on 17/12/2020

Format Physique Vincennes