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Notice d’archives

Général Bernard CAPILLON : Interview réalisée les 5 février 1987, 19 octobre 1987, 11 janvier 1988, 21 décembre 1988, et 5 avril 1989 au SHAA.

Dates

15 octobre 1929-5 avril 1989

Présentation du contenu

Bande 1 - Face 1 (Entretien du 5 février 1987)

Les patrouilles existant avant la Patrouille de France ; Fleurquin -Les patrouilles acrobatiques ; Delachenal - Labaye, Tournière, Bretagnon, ses prédécesseurs - 1956 à l'EALA I/72 puis mise sur pied de la Patrouille de France - Refus d'être chef de patrouille -Entraînement et choix des équipiers - Passage devant un jury : choix de la patrouille devant le colonel Delachenal - Le Mystère IV - Premier meeting à Lahr en avril : déroulement de la séance -Les peintures - Le meeting du Bourget ; présence d'autres patrouilles : anglaise sur Hunter et italienne sur F 86 - Utilisation de fumigènes - Le général Stehlin et son intérêt pour la Patrouille - Un meeting à Lyon - Un autre meeting à Milan puis à Coventry - La patrouille américaine : le professionnalisme ; le F 100 -L'année 1958 : rôle du commandant Saint-Martin.

Face 2

Les consignes pour l'année 1958 : installation et entretien du matériel - Les remplaçants - Les fumigènes - Les minima d'altitude - L'entraînement ; un meeting à Pittsburgh - La sécurité en vol ; passage de 4 à 7 - Déroulement du meeting - A Salon-de-Provence devant le chef d'Etat-Major - Le Mystère IV ; les mécaniciens et leur polyvalence complète - Evolution de la séance : changements de la formation ; niveau amélioré - Plus de complexe ; vol sur un avion exclusivement français - L'année 1959 ; le commandant Saint-Martin et ses directives passage de sept à neuf - Conditions d'entraînement en vue du meeting du Bourget - Les trois en plus ; la présentation - Conditions de la séance ; les différentes parties - Confiance des équipiers dans le leader : exemple - Rencontre avec le général Jouhaud ; félicitations de Besset - Les atterrissages - Une série de meetings en Afrique du Nord - Evolution des autres patrouilles - Un meeting à Cannes et le "bang" - La patrouille anglaise : ses qualités ; les Italiens.

Bande 2 - Face 1

Les Italiens - Organisation d'une tournée africaine - Le brevet de chef de patrouille - Le déroulement du voyage et de la tournée -La sécurité des vols ; incidents pendant la tournée - Autre incident - Les risques pendant les changements de formation - La sécurité grâce à la confiance totale des équipiers - Les équipiers : les anciens et les nouveaux : qualités et défauts - Places dans une patrouille - Bilan de son passage dans cette patrouille ; le professionnalisme - La patrouille à douze ; évolution pendant trois ans - La PAF maintenant - En 1961, arrivée des Mirage III C - Le choix des leaders et des équipiers - L'entraînement du leader.

Face 2

Problèmes spécifiques du leader - L'altitude et les risques -Qualités et défauts du Mystère IV - Le rôle de relations publiques de la Patrouille de France - Le déplacement de la PAF aux USA en 1986 - Le rôle d'ambassadeurs des pilotes de la PAF - Faut-il un avion d'arme à la PAF ? - Séjour en Algérie en 1956 - Mise sur pied d'une EALA sur T-6 - Constitution du groupe, entraînement opérationnel et installation - La base de Setif -Conditions matérielles difficiles - Les mécaniciens et les pilotes -Raisons des nombreuses pertes de la I/72 - Organisation des unités en Algérie - Départ d'Algérie et retour pour un second séjour.

Bande 3 - Face 1

Fait la relève de Clovis Parisot - L'utilisation du T-6 - L'appui léger en Algérie et ses faiblesses - Sécurité des vols insuffisante -Récits de deux accidents évités de justesse sur T-6 et sur Mirage III C - Tir à bout portant sur T-6, anecdote - La sécurité des vols à l'époque en métropole - Les commandants de l'époque, issus de la guerre - Vols intensifs sur Ouragan en 1955, imprudences - Les vols et la météo - Comparaison avec les Etats-Unis - Rigueur apportée par le général Gauthier dans l'armée de l'air - Consensus tardif sur la sécurité des vols - Rigueur due à l'emploi du nucléaire - Le CEVSV - Lâcher du général Gauthier sur Mystère IV - Conclusion sur la sécurité des vols - Le groupement d'artillerie de l'Air (GAA) à Dijon.

Face 2 (Entretien du 19 octobre 1987)

L'Ecole de l'air en 1950 - Salon puis les Etats-Unis - La formation aux Etats-Unis, le pilotage - Formation très pragmatique et discipline stricte - L'anglais, langue indispensable à l'aviateur -Fin du séjour et sortie "combat ready" - La meilleure formation de l'époque - Affecté à Dijon, son état d'esprit - Critères de sélection des élèves pour les Etats-Unis ou pour le Maroc - La fonction de "cadet major" ; l'autodiscipline - Le code de l'honneur aux USA, examens sans surveillant - Considérations sur la formation à l'étranger d'officiers français - Les unités françaises à l'époque - Une lacune : le vol par temps nuageux - Examen pour devenir chef de patrouille - Influence de l'Algérie sur sa formation - Préparation de l'ESGA - Utilité de l'ESGA et de son concours - Jugement sur l'ESGA en 1967-68 - Son rôle - L'ESGA au coeur de l'armée de l'air - La sélection pour l'ESGA, la note d'aptitude - Les diverses sélections au cours des carrières.

Bande 4 - Face 1

Les épreuves d'admission à l'ESGA - Possibilité de carrières intéressantes sans l'ESGA - Exemples concrets - Choix des instructeurs - Son influence personnelle de CEMAA sur l'ESGA -La thèse , un élément à conserver - Le CSI, bon souvenir de ce séjour - Ouverture sur les autres armées - Envoyé à Norfolk, sorte de CSI américain - Participation d'homologues civils de même niveau - Stricte égalité entre les membres - Vocation du Staff College - Les exercices - Réflexions sur les positions de la France à cette époque - Anecdote après le premier vol du Concorde -Rencontre avec le chef d'état-major de l'US Navy - Ne fait ni le CHEM ni l'IHEDN ; rôle de l'Institut - Remarques sur les circuits de formation des personnels - Appréciation de son propre circuit -Rôle de Stehlin, accent sur la formation d'ingénieur - La formation actuelle des jeunes officiers - Un juste équilibre entre la formation d'officier, celle d'ingénieur et celle de spécialiste -Les moyens de cette formation ; le travail continu de l'officier.

Face 2

Le travail continu de l'officier tout au long de sa carrière -Formation des pilotes ne sortant pas de l'Ecole de l'air -Recyclage et formation continue dans l'AA - Possibilité de mettre ensemble les candidats aux écoles des trois armées - La polyvalence totale et ses limites - Le problème en cas de début de conflit - La polyvalence des matériels - La mission principale et la mission secondaire simplifiée - L'armement des appareils -Nécessité d'un avion futur (Rafale) polymission - Le cas à part du Mirage IV spécialisé - La coupe "comète" gagnée par des Mirage 2000 - Nécessité des missions secondaires - Son passage à l'état-major particulier de la présidence de la République - Côté très formateur de ce poste - Représentant de l'AA à l'Elysée - Chargé du nucléaire militaire et de l'exportation des armements -Missions en Libye et en Egypte - L'affaire Claustre, entretiens avec Khadafi - Directives du président de la République -Réussite de sa mission, retour du ménage Claustre - Organisation de leur retour - Etat d'esprit du ménage Claustre - Relation de sa mission au président Giscard d'Estaing.

Bande 5 - Face 1 (Entretien du 11 janvier 1988)

Fin de l'affaire Claustre - Mission en Egypte - Le nucléaire, introduction du problème - La composante S 4 - Le nucléaire dans l'AA - Les manoeuvres "Shooting star" - A Bremgarten, vrai début du nucléaire militaire au II/II - La rigueur s'installe à cause du nucléaire et des Américains - L'évacuation tactique, la check-list - L'ambiance ; le vol à basse altitude à outrance - Sa thèse à l'Ecole de guerre - Les abris - De nombreux exercices chronométrés - Préparatifs de l'armement nucléaire tactique sur le Mirage III E - Prend le commandement de la base de Luxeuil -Rénovation et prolongation du Mirage IV - Le LAD (law altitude delivery) - Nommé à l'Elysée à l'état-major particulier du Président : organisation et attributions de chacun - Les plans et le code - Les divers cas de figures envisagés ; le changement du code - Le PC de l'Elysée ; Jupiter.

Face 2

Changement d'appellation : le tactique devient le pre-stratégique ; signification des deux mots - Sous-chef opérations, puis à la FATAC : l'armement nucléaire tactique pre-stratégique -Coordination avec les Alliés et avec l'armée - La Défense aérienne à Taverny : information de la situation aérienne - Juin 1982, chef d'EM de l'AA - transformation du S 2 en S 3 - Le Mirage 2000 N - Un avion nucléaire ASMP ; évolution vers le N', ses missions - Le Air Sol longue portée (ASLP) ; ses possibilités -Le S 4 retardé par plusieurs personnes - Elément essentiel de la dissuasion stratégique ; la composante navale (sous-marins nucléaires) - Avantages de cette arme ; peut aider à tenir le leadership en Europe en cas de décrochage des USA - Mobilité du S 4.

Bande 6 - Face 1

Retour sur la Patrouille de France, réflexions à propos d'une vidéocassette du SIRPA - Omissions sur les années 1957-59 -Origine de l'appellation Patrouille de France - L'organisation de l'unité en 1958 ; peinture et fumigènes - L'insigne de la PAF ; la voltige à douze - Le directeur de figures au sol - Le S 4 -Avantages de la composante nucléaire sol-sol - Nécessité d'assurer la relève des S 3 vers 1996 - Avantages offerts par des missiles déplaçables - Prééminence nucléaire de la France dans la perspective européenne - Des missiles aérotransportables ou déplaçables - Les divers choix possibles - L'intérêt du pays et l'intérêt de l'armée de l'air - Des retards dans le projet S 4 ; les conseils de Défense - Scrupules de certains ; les marins ; le chef d'état major du Président - Rôle du ministre des Finances dans les conseils de Défense - Anecdote sur Raymond Barre lors d'un conseil de Défense - Situation actuelle du S 4 - Le Hadès par rapport au S 4 - L'armée de Terre et le nucléaire - Prééminence de la Marine dans le nucléaire stratégique.

Face 2

La composante nucléaire aéroportée - Le Rafale, sa situation en 1982 - Exigences de plus en plus sérieuses pour les nouveaux avions de combat - Limites d'un monomoteur, avantages d'un bimoteur - Adaptation aux besoins de l'armée de l'air, de l'Aéronavale et de l'exportation - Concordance des besoins de l'armée de l'air et de l'Aéronavale - Le marché de l'exportation -Un bimoteur monoplace le plus petit possible de 8,5 tonnes -Programme destiné au remplacement des Mirage III, Jaguar, Mirage F 1, Mirage 2000, Crusader, Etendard IV et Super Etendard - Le coût du Rafale dans le titre V du budget de l'armée de l'air - Polyvalence des avions de combat français - Perspective de coopération européenne en 1982 - Les spécifications de l'Aéronavale ; position de l'Aéronavale sur le Rafale - Contacts avec la RFA, certains besoins analogues - Signature d'accords avec plusieurs pays européens - Augmentation du poids du projet d'avion européen en 1985 - Préférence anglaise pour un avion plus gros - Le raisonnement italien - Le point de vue espagnol -Aboutissement à un avion de 9 750 tonnes.

Bande 7 - Face 1

Atmosphère de crise à l'été 1985 - Contexte difficile avec le gouvernement socialiste - Les garanties offertes par une coopération - Le partage des tâches dans une coopération -Contacts téléphoniques avec ses homologues allemand et italien -Une certaine coalition contre la France ; des maladresses françaises - Considérations sur l'ancien projet d'avion de combat futur (ACF) - Les enjeux politiques et industriels d'un programme comme le Rafale - Les aspects négatifs d'une coopération -Différences notables entre l'actuel Rafale A et le futur Rafale D -Les commandes actuelles de l'état à Dassault et à la SNECMA -Fin.

Face 2

Rappel des programmes majeurs de l'armée de l'air actuelle - Le nombre des avions de combat - Explication du chiffre de 450 -Nécessaire polyvalence des avions - Les 33 avions de renouvellement annuel - Longévité et vieillissement des avions -Exemple du Mirage 2000 - Relations avec les politiques pourvoyeurs de fonds - Aucun avion commandé en 1982 ; 4 925 MF rayés d'un trait - Les avions compris et non compris dans le chiffre de 450 - Les pertes budgétaires de l'armée de Terre et de la Marine - Risques de moins bonne réalisation des missions -Opinion sur les sous-marins d'attaque, les porte-avions et les chars de combat - Insuffisances de la détection à basse altitude -Visite du président Mitterrand à Taverny en 1981 - Les solutions exposées au Président au sujet de la détection - Seule solution envisageable après réflexions : trois AWACS au minimum - La commande de quatre AWACS ; critiques au sein de l'armée de l'air - Le transport aérien militaire - Le Transall et son successeur.

Bande 8 - Face 1

Les différents volets du transport militaire - Conventions avec des compagnies civiles - Militarisation éventuelle d'avions civils ; les besoins des pays voisins - Le cas de l'ATR 42 refusé par l'armée de l'air - Choix du CASA 235 - Les problèmes de 1982, économies imposées en titre III fonctionnement - Moins 5 500 personnes pour l'armée de l'air ; conversations avec Charles Hernu - Les baisses d'effectifs - Enumération devant le ministre de chacune des bases de l'armée de l'air - Fermeture de quatre bases ; Rocamadour, Chambéry, Aulnat, Creil - Bilan de ces fermetures.

Face 2

Sa nomination au poste de chef d'Etat-Major de l'A.A. ; les différents candidats ; caractère non politique de cette nomination - Rencontre avec Charles Hernu - Réactions des autres généraux de l'AA - Le général Arbelet - L'avancement dans l'AA - L'absence de toute influence politique ; les interventions -Une exception - Rôle du général chargé de mission - Les nominations dans les cabinets ministériels - Le cabinet du Premier ministre - Rôle important de ces nominations - La formation : les appelés, les engagés - Les officiers à Salon ; le niveau des élèves - Le profil de carrière - Evolution des élèves depuis quelques années - Les capitaines ; culture générale insuffisante - Comparaison avec les autres armées - Importance de la culture générale pour le jeune officier - L'Ecole de guerre.

Bande 9 - Face 1

L'importance de l'Ecole de guerre : "faire de bons colonels" -L'IHEDN - Les femmes dans l'AA ; les diverses tâches - Les problèmes : le manque d'effectifs - 25% de femmes en unité : saturation - Les femmes fusiliers commandos - La femme pilote de combat ; le prix de la formation d'un pilote - Les femmes pilotes de transport - Pas de femmes à l'Ecole de l'air - Les filles officiers mécanos - La communication interne ; l'avance dans l'AA - Problème de moral - Les grèves ; les augmentations - La communication externe - (passage non communicable) le devoir de réserve des généraux, les 45 - Le général Copel - La répercussion politique de cette déclaration des 45.

Face 2

Son départ de l'AA ; remerciements au SHAA - Missions données par le ministre - La présidence de Dassault - Nommé président de la SNECMA - Raisons et conditions de cette nomination - Refus de l'OGA - Assiste à diverse commissions - ACE internationale recherche un président - La formation professionnelle ; président d'une fondation - Fin de son mandat le 29 juin 1989 ; proposition d'un poste à Air France - Raisons du non renouvellement de son contrat - Son successeur ; les 45.

Bande 10 - Face 1

Motivation du choix de Dijon - Affectation à Sétif pendant la guerre d'Algérie - Arrivée à Dijon des premiers Mirage IIIC -Moyens et méthodes ; navigation à vue et vol de nuit - Exemple d'une mission d'entraînement - Attitude du colonel Simard au moment du Putsch - Rapports avec le premier CATAC ; fréquence et variété des exercices - Disponibilité des pilotes -Création de la Patrouille de France en 1957 - Premier " ballet aérien" au Bourget en 1959 - Tournée africaine de la patrouille avec le général de Gaulle - Représentativité de la Patrouille de France - La zone de défense aérienne nord-est - Arrivée des Mirage 2000 à la 2 escadre de Dijon - Impression du jeune officier lors de son arrivée à Dijon - Degré d'exigence du commandement de la base - L'entraînement au combat : attaque au sol, défense aérienne - Démonstration en Italie du Mirage IIIC.

Face 2

Adaptation des pilotes aux évolutions de la technique - Capacité d'adaptation des jeunes pilotes ; le Mystère IV - Parrainage de l'EALA 72 ; circonstances de sa désignation - La création de l'EALA 72 - Respect du secret quant à l'opération de Suez -Osmose entre pilotes et contrôleurs - Conséquences de la guerre d'Algérie pour les jeunes officiers - Importance des responsabilités en Algérie - Conclusion sur ses responsabilités à Dijon - Relativisation des responsabilités successives - Evocation de plusieurs personnalités connues à Dijon.

Bibliographie
Plusieurs préfaces d'ouvrages d'histoire de l'armée de l'air.
Biographie et histoire

Né le 15 octobre 1929 à Bizerte (Tunisie). Décédé le 2 septembre 1993.

Elève à l'école de l'Air en 1950. Envoyé en formation aux USA. Affecté à Dijon au GC I/2 Cigognes ; nommé commandant de la 1° escadrille au III/2 Alsace. D'avril 1953 à mars 1956, affecté alternativement en Algérie et à Dijon. Commande la Patrouille de France sur Mystère IV pendant trois ans. En 1963, affecté à la FATAC de Villacoublay. Sert à la 11° escadre de chasse à Bremgarten. Chef des opérations, puis commandant de l'escadre en 1966. Admis à l'ESGA en 1967. Chef du bureau FATAC en 1969. Commandant de la base de Luxeuil en 1973, puis adjoint-air au chef de l'état-major particulier du président de la République. Nommé en 1977 sous-chef d'état-major de l'AA, en 1979 commandant en second de la FATAC, 1° RA et commandant de la zone de défense nord-est. Commandant de la Défense aérienne en 1981, membre du Conseil supérieur de l'AA, chef d'état-major de l'AA en 1982. Quitte l'armée d'active en 1984.

Grades successifs :

- sous-lieutenant 1952

- lieutenant 1954

- capitaine 1958

- commandant 1963

- lieutenant-colonel 1967

- colonel 1972

- général de BA 1977

- général de DA 1980

- général de CA 1981

- général d'AA 1982

Dernière modification le 17/12/2020

Format Physique Vincennes