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Notice d’archives

Général Georges PERSEVAL: Interview réalisée le 11 mars 1986 au SHAA.

Dates

19 novembre 1920-11 mars 1986

Présentation du contenu

COMPTE RENDU ANALYTIQUE

Bande 1 - Face 1

Commandant de la 1° escadre de chasse : équipement et composition - L'affaire de Suez - Les forces aériennes d'intervention - Envoi à Chypre pour étudier les objectifs égyptiens ; les réticences britanniques - Prise du commandement de la base d'Akrotiri ; les effectifs accueillis ; mise en place du camp - L'inspection de la base par le colonel Gauthier -septembre : arrivée de Legrand sur la base et retour à Saint-Dizier - Fin octobre : convocation à Paris par le général Jouhaud ; envoi en Israël pour une mission secrète - L'organisation du départ -Anecdote - Le voyage - Utilisation des JATO au départ de Brindisi ; nouvelle escale à Akrotiri ; décollage pour Israël -Départ pour l'aéroport de Lod ; pose des cocardes israéliennes ; l'accueil en Israël - Les premiers engagements israéliens ; destruction des lignes téléphoniques ennemies - Arrivée des mécaniciens français - Les premières missions ; accrochage accidentel avec des Mystère IV de la 2° escadre ; incursions de Phantom de la VI° flotte - Utilisation des Nord 2500 par les parachutistes israéliens dans le Sinaï - Opération contre une colonne de chars égyptiens par le lieutenant Juillot - Préparation de l'opération Louxor - Equipement des avions en bidons non largables - L'annulation de l'opération ; interventions britanniques - L'intervention des Français sur Louxor, le 4 novembre ; la composition de la première patrouille d'intervention - Différentes phases de l'attaque et absence totale de réaction égyptienne -Retour sur Israël - Bilan de l'opération ; la fuite d'un Ill 28 de Louxor vers l'Arabie Saoudite - L'environnement international : le cessez-le-feu ; le retour sur Brindisi et Saint-Dizier - Deux avions accidentés au cours d'un décollage de nuit - La remise en place des cocardes et des uniformes français dans la nuit précédent l'attaque de Louxor - Des voyages sans plan de vol officiel et l'absence de contacts radio.

Face 2

Les indications de destination pour Israël au départ de Chypre -Le vol à basse altitude de Tel Aviv à Louxor - Les armes de bord - Organisation tactique des missions d'attaque au sol ; Absence de réaction de la chasse et de la DCA égyptiennes - La recherche de l'efficacité immédiate - Coordination avec les autres forces aériennes engagées - Les ordres donnés avec préavis très court - Retour progressif des forces françaises ; les avions laissés en Israël - L'envoi du matériel par bateau et la préparation générale de l'opération de Suez - Le calendrier des événements depuis le discours de Nasser - Les problèmes logistiques : ravitaillement en matériel américain - La sélection des pilotes -L'entraînement sur 84 F à Saint-Dizier - Le VSV ; absence de problèmes de givrage - Les conditions météo au départ de Brindisi - L'entraînement au tir - Préparation logistique aux échelons supérieurs ; les unités opérationnelles - Travail des mécaniciens - Les consignes de silence au sujet de l'opération ; refus gouvernemental de laisser accréditer l'idée d'une présence française aux côtés des Israéliens - L'extraordinaire état d'esprit du personnel - Les tergiversations britanniques au sujet du déclenchement de l'opération de Suez et la déception des Israéliens.

Bande 2 - Face 1

Origines familiales ; une jeunesse nourrie de souvenirs de guerre ; l'ambition de devenir officier - Du choix de Saint-Cyr - Entrée à l'école de Versailles - Le 10 mai 1940 - Mers El-Kébir : arrivée en AFN : la consternation - Les conséquences - Affectation à Agadir comme observateur - L'état d'esprit au Maroc et les directives de défense - Une mission de reconnaissance sur Gibraltar en 1942 - Une visite du général Bergeret : s'opposer à un éventuel débarquement américain - Le débarquement du 8 novembre ; les pertes françaises - Ordres reçus de bombarder les troupes du débarquement - Désigné pour aller chercher des avions à Fez ; accrochage avec des Grumman - Ultime tentative de réunir des avions français - Relations avec les Américains -Les avions américains, les Grumman ; les avions torpilleurs Avenger - L'interprétation des consignes données par le général Bergeret : l'occupation de la zone non occupée en métropole, et permettre à des unités françaises de rejoindre l'Afrique du Nord -Reprise de l'entraînement au pilotage, puis départ pour l'Angleterre - Arrivée en Grande-Bretagne en mai 1944 ; AFU puis OTU sur Spitfire ; Group Support Unit ; affecté en Belgique au Berry ; fin novembre, arrivée à Anvers - Le 1er janvier 1945 : la dernière expédition importante de la Luftwaffe - La nature des missions - Affectation à Skinjdel, en Hollande - Participation au franchissement du Rhin ; les pertes françaises - Missions de reconnaissance armée sur l'Allemagne et la Hollande - Les Spit IX et XVI - Attaque d'un PC allemand ; accrochage avec des Messerschmitt 262.

Face 2

L'équipement des Spitfire - Anecdote au sujet d'une mission de reconnaissance armée en Hollande - La fin de la guerre - Rapatriement dans les forces françaises ; arrivée à Friedrichshaffen - Réorganisation des unités - Départ pour l'Indochine en juillet - Les opérations de reconnaissance - Amélioration de la situation ; renforts apportés par la SPA 3 - Retour en France - Les missions et les pertes en Indochine - Une mission au cours de laquelle Ho Chi Minh fut blessé - Appréciation sur les débuts de la guerre d'Indochine - Le comportement du Spit X au cours des missions - Retour en France - L'Inspection de la chasse - Le rôle de l'officier chasse de la DPMAA dans les mises en place - Le rôle de l'inspecteur de la chasse dans la politique du personnel et la composition des tableaux d'avancement - Les éléments pris en considération - La prévision des profils de carrière - Anecdote concernant l'avion américain descendu dans le couloir de Berlin en 1965 - Chef d'état-major de la FATAC 1ère RA, puis chef d'EM de la défense aérienne - La défense aérienne et son personnel - Départ à la retraite en 1973 ; l'affaire "Clément Marot".

Biographie et histoire

Né le 19 novembre 1920 à Chamery (Marne).

Elève à l'école de Saint-Cyr en 1939 puis à l'école de l'Air de Versailles. En août 1940 en AFN, écoles de Kasba-Tadla et Meknès. En 1944, muté en Grande-Bretagne au groupe de chasse II/2 Berry. Part en Indochine en 1946 comme commandant en second de la 2 escadrille du groupe Cigognes. Muté à l'état-major de la 2 escadre de chasse en Allemagne en 1948, à Dijon à l'escadron de chasse II/2 en 1949, en 1953 au commandement de la 1 division aérienne de Lahr, et à la 1 escadre de chasse de Saint-Dizier en 1955. Ecole supérieure de guerre aérienne en 1958. A l'Inspection générale de l'armée de l'air à Paris en 1961. Prend le commandement de la base de Dijon en 1963, puis nommé chef d'état-major du commandement des forces aériennes tactiques et de la 1ère région aérienne à Dijon en 1965. Chef d'état-major du commandement de la défense aérienne à Taverny en 1965. En 1967, auditeur au CHEM. Nommé général adjoint du général commandant supérieur des forces françaises du sud de l'océan Indien en 1968. Adjoint au général commandant la défense aérienne à Taverny en 1970. Quitte l'armée de l'air 1973.

Grades successifs :

- lieutenant 1942

- capitaine 1947

- commandant 1952

- lieutenant-colonel 1957

- colonel 1962

- général de BA 1968

- général de DA 1973

Dernière modification le 17/12/2020

Format Physique Vincennes