Epinglette de tir de la Gendarmerie impériale

Période

Restauration et Monarchie de Juillet

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Description

Afin de susciter l’émulation parmi les soldats, des récompenses de tir ont été instaurées au cours de la décennie 1840, d’abord parmi les chasseurs puis dans toute l’armée française. Ces prix se matérialisaient à l’origine par des « épinglettes d’honneur » portées sur l’uniforme militaire : d’outil initialement utilitaire servant à déboucher la lumière d’une arme à silex ou la cheminée des fusils à capsule au moyen d’une sorte d’aiguille, l’objet devient ainsi un élément purement symbolique au fur et à mesure de la dotation progressive des fusils et pistolets à chargement par la culasse. Ces épinglettes peuvent être considérées comme les ancêtres des insignes de brevet d’aujourd’hui.

L’épinglette est constituée d’une mince tige en fer suspendue à une chaînette de cuivre terminée par un anneau, à laquelle est adjointe sous le Second Empire une grenade ornée dans sa bombe d’une aigle et d’autres attributs militaires spécifiques selon les armes.

Le modèle d’épinglette d’honneur présentée ici a été acquise au mois de février par la division de la symbolique de la Défense : il s’agit d’un modèle argenté spécifique à la gendarmerie impériale, reconnaissable par l’inscription « gendarmerie » dans la bombe de la grenade et la présence de l’aigle avec ses foudres au centre. La chaînette est manquante mais il en reste un petit anneau de fixation encore visible au revers de l’insigne.

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Dernière modification le 07/01/2022