Nouvel inventaire disponible ! La base des morts dite des "morts en déportation"

Fiche de mort en déportation
Nouvel instrument de recherche
Caen
Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains Rue Neuve Bourg l'Abbé, 14000 Caen

La base de données qui est mise à votre disposition, représente les 147510 dossiers individuels de déportés décédés et autres victimes civiles de la barbarie nazie, comme des fusillés, des internés décédés dans les prisons du Reich, ou encore des travailleurs en Allemagne.

Ces archives sont conservées à Caen par la Division des archives des victimes des conflits contemporains du Service historique de la Défense sous les cotes AC 21P 419212 à 559999 et AC 21P 734000 à 740723 et sont le reflet du travail initié par le bureau d’état civil des déportés mis en place en 1946, dès la création du ministère des anciens combattants et victimes de guerre, chargé, sur demande des familles ou de proches, de la régularisation de l’état civil de ces victimes et établir des actes de décès. Ces mesures ne sont pas réservées qu’aux citoyens français. En effet, elles concernent l’ensemble des victimes résidant en France à la déclaration de guerre, quelle que soit leur origine. On y trouve donc, pour se limiter aux seuls déportés, des victimes originaires du monde entier, qu’il s’agisse de déportés de la Shoah ou de déportés de répression.


Avec la création, le 15 mai 1985, de la mention « mort en déportation », les dossiers d’origine sont fusionnés avec les dossiers de demande de titre de déporté résistant ou politique. Depuis ce temps, cette série d’archives a fini par être couramment dénommée dossiers des « morts en déportation », bien que cette appellation ne reflète pas précisément la réalité de ces archives puisque bien d’autres victimes, comme les fusillés du Mont-Valérien, y figurent.


Avant toute recherche, il faut bien garder à l’esprit que la présente base de données n’est pas un mémorial de la déportation. D’une part, comme cela a déjà été rappelé, elle ne concerne pas que des déportés mais surtout, le fait même que la demande de régularisation d’état civil émane à l’origine des proches des victimes, ne permet pas de prétendre à l’exhaustivité. En revanche, cette base vient opportunément compléter celles consacrées aux résistants déjà en ligne sur « Mémoire des Hommes » et offrir une source précieuse pour la recherche des victimes de la barbarie nazie.


Les dossiers auxquels renvoie cette base de données sont communicables en salle de lecture de la DAVCC à Caen sous réserve du respect des délais de communication qui sont généralement de 50 ans après la date de publication du document le plus récent (une demande de dérogation peut être nécessaire le cas échéant).

Dernière modification le 28/04/2021

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