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Général Lucien ROBINEAU : Entretiens réalisés au SHAA les 1er avril, 5 octobre, 17 octobre, 23 octobre, 13 novembre, 27 novembre 1995, 9 janvier, 29 janvier, et 12 février 1996 par Françoise de Ruffray, Marie-Catherine Dubreil, Franck Ferrand et Bertrand Boissier.

Fechas

13 décembre 1931 - 12 février 1996

Présentation du contenu

COMPTE RENDU ANALYTIQUE

Bande 1 – Face 1 (Entretien du 1er avril 1995).

Son affectation en Tunisie en novembre 1954 : ses impressions à l'arrivée en Afrique du Nord – Affectation à la 7e escadre sur Mistral – Les membres de l'escadre à Bizerte – La présence du lieutenant Raoult – Importance des gants pour le pilotage – L'instruction reçue à Bizerte -L'ambiance coloniale ; la présence de l'aéronavale – Opérations conjointes organisées avec les marins – La vie quotidienne et les sorties en ville – Les performances du Mistral et son équipement – L'entraînement au tir et la manœuvre – La station radar – Importance du tir à Bizerte – Les responsabilités du commandant d'escadre – Les heures de vol – L'entraînement au tir reçu lors de la formation aux États-Unis.

Face 2

L'entraînement des pilotes repris à zéro – Déroulement de l'entraînement ; l'obtention du brevet de sous-chef de patrouille – Le brevet de chef de patrouille – L'importance de la radio - Les incursions dans le sud tunisien contre les fellaghas – Les PGA (postes de guidage avancé) – Première mission du témoin à Tataouine en avril 1955 – L'intérêt de la mission -Une autre mission à Telergma – Les premiers tirs sur des fellaghas – Les détachements en Algérie à partir de 1956 – Les premières opérations dépendantes des découpages admnistratifs - La situation politique en Tunisie – Peu de préoccupations politiques de la part des militaires à l'époque – Les relations avec les Tunisiens.

Bande 2 – Face 1

Les barrages de la frontière algéro-tunisienne – Le droit de suite : droit de poursuivre les ennemis en Tunisie – Les missions organisées en relation avec l'armée de Terre – Les tirs déclanchés à partir des coordonnées géographiques – Un exemple d'accident aérien – Les autres types de missions – Des bombardements en zone interdite – Des bombardements avec cluster bombs – Des opérations combinées avec l'armée de Terre – Évocation du colonel Félix Brunet – L'armement de l'hélicoptère lourd – La personnalité de Félix Brunet – Les opérations héliportées en DZ – Accompagnement des hélicoptères par des appareils de chasse - Récit d'un accident – Les opérations menées par l'Aéronavale – Les différents appareils pilotés : le Mistral, le P-47 – La vie quotidienne à la 20e escadre – Le P-47 et ses lourdeurs : son équipement au tir.

Face 2

Le Skyraider et son armement – Évolution des missions au fil des mois – Une mission à Toggourt contre des fellaghas – Une mission du plan Challe ; un exemple de mission – Les changements apportés par le plan Challe – Une panne de circuit électrique – L'affaire de Saqiet : les avions atteints par des balles – Réactions de l'opinion publique au bombardement de Saqiet – Le siège de la base de Bizerte – Les occupations de la base assiégée – Les conséquences de cette affaire – Différences de vue entre les aviateurs et les terrestres : les échanges de points de vue sur la guerre et la façon de mener le combat – Le Putsch d'avril 1961 : les réactions des aviateurs – Le combat des aviateurs et leur vie quotidienne -Considérations sur la torture en Algérie.

Bande 3 – Face 1 (Entretien du 2 mai 1995)

La vie quotidienne de l'escadre II/20 à La Senia en 1959 – Retour en arrière sur son arrivée comme commandant d'escadrille : contraste avec la vie à la 7e escadre de chasse – Une ambiance très relâchée : une activité caractérisée par l'attente – Les qualités du P-47 – Les différents types de missions ; maintien d'avions en alerte et rythme de travail – L'état d'alerte – Caractère de force de certains travaux ; la hiérarchie fonctionnelle – Circonstances et rapidité de sa prise de commandement d'escadrille – Le témoin nommé chef de détachement à Blida ; le cas de l'adjudant Coustier – L'ambiance à Blida et la vie du détachement – La reprise en mains – Les autres détachements : Telergma, Tebessa, Mécheria, Oujda -L'importance du fait que le général Challe soit un aviateur : les opérations de son plan -L'adaptation entre officiers de l'Air et de la Terre – Des opérations « grandioses » – Les nouvelles stratégies de Challe – Utilisation du Skyraider en 1960.

Face 2

Le Skyraider, un avion impressionnant – Souvenir de son premier lâcher sur Skyraider : une anecdote – Traduction de la notice de l'appareil – Adaptation du Skyraider à ses missions -L'armement emporté sur l'appareil – L'éclairage du tableau de bord – Le laryngophone et le masque à oxygène – Le changement de la conduite des opérations – Les opérations indépendantes du contexte stratégique – Le mot d'ordre : exécution et non pas initiative – L'obéissance et l'intériorisation des états d'âme – Le caractère très dangereux du métier de chasseur : les accidents mortels – La vision plus abstraite du combat pour l'aviateur que pour le terrestre – Un exemple d'accident.

Bande 4 – Face 1

Suite du récit de l'accident – Autres incidents lors d'un straffing en montagne – L'état d'esprit des pilotes – Le général Challe et son destin : sa participation au Putsch de 1961 – L'arrivée en Algérie du chef d'état-major – La difficulté pour les personnels de prendre position : exemples de carrières brisées à cause du Putsch – L'extrême confusion pendant le Putsch – Sa « désertion » : intelligence et réaction du commandant Fleury.

Face 2

Situation du commandant Fleury : anecdote – Le légalisme des sous-officiers – Les dégats causés par le Putsch dans l'armée de l'Air – Importance de la promotion 1951 de l'École de l'air – Le cas du lieutenant-colonel José Roy – L'enquête sur la force de frappe – La relativisation du travail en état-major – Ses regrets de ne pas avoir choisi d'enseigner à l'École de l'air – Sa dernière affectation à Boufarik – Les circonstances de l'installation des Skyraider à Djibouti – Sa mutation – Préparation du convoyage sur Djibouti – Déroulement et réussite de ce voyage.

Bande 5 – Face 1 (Entretien du 5 octobre 1995)

Retour en arrière sur sa vocation de pilote et sur son milieu familial – Préparation du concours de l'École de l'air au lycée Janson-de-Sailly – Les bizutages – Histoire de l'École de l'air : les promotions et les augmentations du nombre des effectifs au début des années cinquantes -Les conséquences de la conférence de Lisbonne – La promotion 1951 et l'importance du rang d'entrée des élèves – La caste des pilotes ; la suprématie de la chasse, une grande place laissée à l'individualisme – La formation à Salon-de-Provence : les études – Les premières expériences en avion avec le Ju-52 – Premiers vols sur Sipa 12 : les heures de vol -L'encadrement : le général de Maricourt, commandant de l'école et le colonel Ducret – Rôle du commandant Hutter ; les brigadiers – Histoire des trois brigadiers tués – Le capitaine Dees – Jugement porté sur l'encadrement à l'École de l'air.

Face 2

Les punitions – La personnalité du capitaine de Royer – Premier vol effectué par le témoin ; les heures de vol – Qualité des instructeurs – Jugement porté sur l'enseignement -L'ambiance à l'école et l'uniforme – La sélection des élèves pour les écoles américaines – Le problème de l'alcool aux États-Unis – Le voyage en train jusqu'à San Antonio (Texas) et l'arrivée à Lackend base – Les autres élèves pilotes étrangers : présence de Thaïlandais – Les critères physiques : une sévère sélection – Les brimades et l'autodiscipline ; problème de hiérarchie – Un exemple de rigorisme – La nomination des élèves comme sous-lieutenants -La vie quotidienne sur la base – Le code d'honneur – L'apprentissage du vol à Bryanbridge -Qualité de l'instruction – Les pilotes renvoyés en France – Les différentes étapes de l'instruction.

Bande 6 – Face 1

Le terrain civil de Bryanbridge – Les vols en solo et les vols de nuit sur T-28 – L'obtention du brevet de pilote et la remise des diplômes – L'entraînement au tir sur les terrains de Del Rio et Luke Air Force Base à Phoenix – Le vol en formation et l'entraînement au tir – Les impressions en vol sur F-84 E et le tir – Le retour en France : bilan de cette formation américaine – La vie quotidienne des pilotes aux USA : le cinéma et les vacances – La mentalité américaine : le puritanisme et l'égoïsme – Le comportement et caractère des Américains.

Face 2

Le retour d'Algérie en mai 1963 – Les appareils pilotés : l'Ouragan et le Mistral – Son affectation à l'état-major de la FATAC – La personnalité du général Le Groignec : anecdotes – Le général Accart – L'état-major de la FATAC : stratégie de présence et plans d'intervention – Circonstances de l'arrivée du témoin boulevard Victor – Les manœuvres interarmées « Alligator » – Un largage en Corse – La rivalité entre la Marine et l'armée de l'Air – Manœuvres interalliées avec les Américains – La division opérations du 3e bureau de l'EMAA – Les manœuvres interarmes : les plans d'intervention OTAN – Une anecdote : à la recherche d'un document classé cosmic – Les doctrines divergentes des Américains et des Français en cas d'attaque soviétique : la flexible response.

Bande 7 – Face 1 (Entretien du 17 octobre 1995)

Le travail au 3e bureau : une mission en Afrique du Nord – Une mission sur Gibraltar en B-26 ; un trafic d'alcool – L'évacuation du territoire français par les troupes américaines – La doctrine de déploiement des escadrons sur les terrains – L'exercice Mistral – Les rectrictions budgétaires – Les heures de vol à Creil sur avion à réaction SMB 2 : l'abonnement – Les problèmes météorologiques rencontrés : anecdotes – Les effectifs surnuméraires de la promotion 1951 et les problèmes correspondants pour l'attribution des commandants d'escadre – Son affectation sur la base de Cambrai : climat et ambiance à l'escadre – La recherche d'un appartement pour sa famille – L'ambiance à la 12e escadre – La personnalité du général Bret.

Face 2

L'ambiance sous le commandement du général Bret – Une personnalité de la base : Jean Castellano, commandant du groupe II/12 à Cambrai – L'importance de la notation ; le cas de Michel Rigal – Les missions de l'escadre – Les idées du général de Gaulle sur le Mirage IV ; la mise sur pied de la la force de dissuasion nucléaire – La réduction des effectifs de l'armée de l'Air – La mise en place d'un système de défense aérienne cohérent – Le plan Vauban et les débuts de l'informatique – Une défense aérienne liée à l'OTAN mais non intégrée – Les missions de la 12e escadre à Cambrai – Les missions d'escorte des Mirage IV – Les missions d'interception avec le centre de détection et de contrôle de Doullens – Jugement porté sur l'efficacité de ces missions.

Bande 8 – Face 1 (Entretien du 23 octobre 1995)

Finalité du commandement d'une escadre – Le rôle des épouses des pilotes et la cohésion d'une unité – Les risques, les limites et les accidents dans l'aviation militaire – L'année d'étude de l'École de guerre en 1968 – Les questions de concours sur la réglementation militaire – L'année d'étude à l'École de guerre – Le commandement d'une escadre et les difficultés de la permanence opérationnelle – Les problèmes météorologiques rencontrés à Cambrai – A l'ESGA, une qualité : un enseignement sans doctrine – L'École de guerre de l'armée de Terre – Appréciation d'ensemble sur l'année passée à l'ESGA – Une ouverture vers l'extérieur : le voyage d'études à l'étranger ; un enseignement libéral.

Face 2

Un enseignement participatif à l'École de guerre – Les excès de la libéralité – Les cours du Cours supérieur interarmées et l'avantage d'une formation interarmes – Les expériences dans les autres armes – Les chefs de groupe au CSI : tous des aviateurs – Les différents voyages d'études – Les circonstances de son affectation à la division plans du Bureau des plans généraux – La place du BPG au sein de l'EMAA – Sa fonction au BPG et notamment les relations avec le plan quinquennal – Le contexte économique national à l'époque – L'inflation en France.

Bande 9 – Face 1

Importance du nombre des avions de combat dans le standing d'un état – Les plans du BPG et les contraintes politiques et budgétaires – Le plan à long terme – L'avion de combat futur dans les prévisisons du BPG – La consultation des grands commandeurs – La nécessité d'un avion de combat futur français – La nécessité d'un avion biloteur – Les commandes de vol électriques et informatiques – L'industrie aéronautique nationale : un besoin.

Face 2

Définition de l'avion de combat – Le poids de l'héritage – Les autres tâches du BPG – La guerre des Six jours et les leçons tirées de cette guerre par l'armée française – L'importance de la protection passive des avions – Une étude concluant à la nécessaire dispersion des appareils – L'observation de la pratique américaine en Allemagne – L'installation des abris bétonnés – Un surcroit de dépenses préoccupant pour le chef d'état-major – Construction des abris bétonnés – Autres domaines d'intervention du BPG ; la division Plans – La gestion et l'avenir de la flotte des avions-écoles – Les retards du programme Alphajet – Le programme Alphajet et le projet d'école franco-allemande de pilotage – Le remplacement du Fouga Magister.

Bande 10 – Face 1 (Entretien du 13 novembre 1995)

Les défauts du Fouga – Le programme Epsilon – Conclusions sur son passage au BPG -Affectation à l'École de guerre : il est chargé d'enseigner la défense aérienne, la planification et la programmation – Les rôles de l'ESGA et du CASA – La personnalité du général Claude Payen, directeur de l'ESGA – L'introduction de l'informatique dans l'enseignement de la Défense aérienne – Les finalités de l'ESGA – Un enseignement insuffisant quant aux responsabilités non budgétaires d'un commandement de base – Ses conclusions sur l'enseignement de l'ESGA – Il est envoyé comme auditeur au CHEAR – Le thème des études : la France, puissance nucléaire.

Face 2

Anecdote : un appelé écologiste – Les différents auditeurs au CHEAR – Une expérience enrichissante – Les voyages d'études ; la Chine ; la propagande auprès de la population chinoise ; la perception de la menace ; l'embrigadement de la population – Le témoin nommé commandant de la base-école d'Aulnat – Les circonstances politiques et économiques lors de son arrivée à la base – Les restrictions budgétaires – La diminution des effectifs – La suppression des escadrons d'instruction en vol – La formation des pilotes.

Bande 11 – Face 1 (Entretien du 27 novembre 1995)

La base d'Aulnat : les missions et les transformations sur la base – Les commandements de base – Le problème des bases-écoles – Le personnel des bases : celui d'Aulnat – Qualité et provenance des officiers – Les différentes fonctions de la base d'Aulnat : présence d'un terrain civil, présence des pompiers ; la fonction radar – Le contrôle en cas de grève – Le bal de la base – La vie quotidienne sur la base : manque d'unité du personnel – Rôle du commissaire de la base – Le sport à Aulnat : anecdote – Manque d'expérience du commissaire de la base – La motivation du personnel – La gestion du budget de la base – Rôle du commandant de la base et l'autonomie dont il dispose.

Face 2

L'autonomie du commandant de la base et les relations entre les commandants de région et le commandant des écoles – L'inclusion dans la région et les relations avec l'armée de Terre -La vie civile dans la région – Une personnalité de la région : le capitaine Louis Chartoire, as de la Première Guerre mondiale – Le retour de guerre de Louis Chartoire ; évocation de sa carrière ; anecdote sur son anniversaire – Les relations de la base avec la Préfecture – Les voyages du Président Giscard d'Estaing dans la région ; anecdote – Les élections législatives ; des appelés candidats de la Ligue communiste révolutionnaire – Compte rendu de la situation au cabinet du chef d'état-major – L'ingérence de la sécurité militaire ; une hierarchie parallèle.

Bande 12 – Face 1

Le rôle de la secrétaire du commandant de base – Conclusions sur le commandement d'une base – Affectation du témoin à la 3e région aérienne – L'état-major à son arrivée : un manque de modernisme – Retour en arrière sur la fermeture de la base d'Aulnat – Le fonctionnement de l'état-major de la 3e région aérienne – Les fonctions du témoin – Les commandants de région et leurs adjoints opérationnels – La personnalité du général Atlan, commandant de la région – Le personnel de l'état-major – Un officier chargé de l'infrastructure particulièrement compétent ; le programme d'infrastructure – L'avancement du personnel.

Bande 13 – Face 1 (Entretien du 9 janvier 1996)

Deux commandants de région très différents – Rôles respectifs du commandant de la région et de son état-major – La cérémonie de départ du commandant de région ; les évanouissements pendant les prises d'armes – Les méthodes de travail du général Atlan – Le général Rajau : une forte personnalité – Ouverture de la nouvelle base-école de Rochefort – Les méthodes du général Rajau à Rochefort – Le général Rajau et la général Atlan : un style de commandement et des préoccupations différents – Une anecdote : le reveil d'Atlan – L'attention particulière portée à l'infrastructure par le général Rajau – Conclusions sur cette affectation – Des commandants de base insuffisamment informés – Les personnes de confiance de leur entourage – Le colonel, « pacha » de la base.

Face 2

Le transfert de l'état-major de la 3e région aérienne sur la base de Bordeaux-Mérignac – Les contraintes architecturales, budgétaires et nucléaires – L'affectation du témoin à la DIRCAM (direction de la circulation aérienne) : les difficultés de la gestion du personnel -L'occupation de l'espace aérien français – Conflits d'intérêts entre civils et militaires : création d'un directoire de conciliation présidé par le délégué à l'espace aérien – Les aléas de l'existence de la DEA – La place de la DIRCAM dans la carrière du témoin – Le centre opérationnel de gestion de l'espace aérien : une idée de De Maistre – La réaction du commandant de la Défense aérienne – Les comités de gestion de l'espace aérien – Les autres fonctions du directeur de la circulation aérienne militaire.

Bande 14 – Face 1

Une de ses fonctions à la DIRCAM : représentant au conseil d'admnistration de l'aéroport de Paris – Représentant au comité de gestion d'Eurocontrôle à Bruxelles – L'organisation de la DIRCAM : rôles des généraux Capillon, Malhberg et de Chassey – Les autres attributions de la DIRCAM – Le système CAUTRA et la détection radar – Corrélation entre le système CAUTRA et le système STRIDA – Les préoccupations des civils – L'accident de Nantes et les responsabilités des militaires – Problèmes avec les civils – Autres fonctions de la DIRCAM – Le plan Clément Marot remplacé par un plan d'appoint – Comportement des contrôleurs civils ; l'aménagement du temps de travail – L'avenir de l'organisation de l'espace aérien ; la réduction du personnel – L'évitement avec des systèmes d'armes embarqués – L'organisation de la DIRCAM : l'état-major et les divisions.

Face 2

La DIRCAM : le premier vrai commandement ; organisation de la DIRCAM – Le service cartographique et impression : les rapports entre civils et militaires – Les trois divisions de la DIRCAM et le problème du commandement – Le système d'avancement dans l'armée de l'Air ; les faux pas – Présence de militaires et de civils dans toutes les armes ; ambiance et cadre de vie – Conflits entre l'aviation civile et commerciale et l'aviation militaire ; l'immobilisme des civils – La direction du personnel et la difficulté de résoudre les problèmes d'effectifs ; les incitations au départ – La fin de la carrière d'active ; les limites d'âge et la préparation de la carrière civile – Les différents emplois des militaires à la retraite notamment dans l'industrie aéronautique – L'exemple du général Capillon.

Bande 15 – Face 1 (Entretien du 29 janvier 1996)

Difficulté pour un militaire de s'intégrer dans le monde des affaires ou de la politique – Le cas du général Brohon – Une proposition d'emploi à la TRT pour le témoin – Proposition d'emploi comme chef du Service historique de l'armée de l'Air – La personnalité de son prédécesseur, le général Charles Christienne – Ses premières impressions sur le SHAA – Son arrivée le 1er août 1984 ; une période d'inactivité forcée afin de connaître les rouages du service – Les premiers mois au SHAA ; son statut et sa rémunération – Co-pilote avec le général Christienne ; organisation du premier colloque – La culture historique nécessaire au directeur du SHAA ; son intérêt pour l'aviation – Son état d'esprit à l'arrivée au SHAA – Le personnel ; la place des appelés au SHAA – Les différents personnels, leurs attributions et les problèmes de répartition – Les qualités du général Christienne.

Face 2

La place des chercheurs dans les débuts du SHAA – Les publications du général Hayez – Les adjoints du général : le colonel Hénon, le colonel Cellier et le commandant Allain – Les carrières des personnels civils du temps des généraux Hayez et Christienne – Le développement du département traditions et symbolique – Rénovation et décoration des locaux – Influence de la rénovation sur le personnel et l'ambiance – Le général Christienne, très proche de son personnel – Relations avec le service de réception des archives – Les différentes invitations faites par le général Christienne chez lui – Les grandes figures du SHAA : le colonel Cellier, le capitaine Peyruseigt, madame Simone Pesquiès – La création des sections de l'histoire orale et de l'audiovisuel.

Bande 16 – Face 1 (Entretien du 12 février 1996)

Le personnel du SHAA ; le soutien des chefs d'état-major successifs – Le colonel Dou, adjoint du général – Le personnel militaire ; les officiers – Les sous-officiers ; l'adjudant-chef Debaty – La question des limites d'âge et les changements de statut – Le général et son adjoint – La reconnaissance du service à l'extérieur – Un service peu connu des militaires ; percu comme moins « suspect » par les civils – La présence des appelés – Un personnel disparate – Activités multiples du SHAA pour se faire connaître à l'extérieur – Confusion entre la Musée de l'Air et le SHAA – Existence de trois services historiques distincts : la cohabitation entre les trois – Volonté de l'armée de Terre de ne faire qu'un seul organisme -Nombreuses attaques contre le service.

Face 2

Les chefs d'état-major et les directeurs du service – Aéronautique et photographie – La naissance de l'histoire orale : le SHAA, précurseur en la matière – Le service audiovisuel : un moyen de faire connaître l'histoire de l'armée de l'Air – La capacité à utiliser les divers médias – Le SHAA et le grand public – Écrire l'histoire grace à la « Revue historique des armées » – Les chercheurs et la question des postes vacants – Le conservatisme de la fonction publique – Les problèmes statutaires : les contractuels 3 B – Les postes de conservateurs d'archives au SHAA – Les difficultés pour ouvrir un deuxième poste de conservateur – Le corps des conservateurs d'archives de la Défense.

Bande 17 – Face 1

Les conservateurs de la Défense – La résistance du SHAT et du SHM à la suppression de ce corps – Une réforme vidée de sa substance – Le poste de conservateur général – Monsieur Hary, conservateur adjoint – Prévisions insuffisantes pour les postes à pourvoir – La mutation du personnel civil – Le SHAA, un service de recherche – La mission traditions et symbolique – L'accueil et les conseils apportés aux chercheurs – L'armée de l'Air : jeunesse et traditions – Spécificité des différents services historiques – Nécessité pour le SHAA de rester en prise avec les réalités présentes de l'armée de l'Air – Complémentarité des archives écrites et orales – L'articulation nécessaire des fonctions relations publiques et publications – Les colloques, l'activité essentielle d'un service historique.

Face 2

Le personnel insuffisant – Les diverses publications du service – Morcellement du service et sous-effectifs – Les relations du général avec le personnel – Relations tendues avec la DAG -Problème de place pour stocker les archives – Projet de réaménagement d'une casemate pour accueillir les archives du SHAA – Le tri, le manque de place et de personnel – Le financement difficile de certaines réformes – Le projet de délocalisation du SHAA – La coopération avec le CEHD.

Bibliographie
L'aviation militaire, Clément Ader, préface du général Jean Fleury, Vincennes, SHAA, 1990.Ciels des hommes : anthologie, Le Cherche Midi, Paris, 1999.Dictionnaire Historique, préface de Pierre Miquel, Le Cherche Midi, 2005.Le général Robineau a écrit de très nombreux articles dans des revues d'histoire et d'aéronautique.
Biographie et histoire

Né le 13 décembre 1931 à Vinon (Cher).

Entré à l'École de l'Air en 1950 et envoyé en perfectionnement aux États-Unis en 1953. Affecté à la 7e escadre de chasse à Sidi-Ahmed (Tunisie) en 1954, à la 20e escadre de chasse à Alger puis Boufarik (Algérie) de 1958 à 1961. De retour en France, affecté à l'état-major des Forces aériennes tactiques à Villacoublay en 1963, au 3e bureau de l'état-major en 1964, puis nommé commandant en second de la 12e escadre de chasse à Cambrai en 1966. École de guerre aérienne en 1968. Affecté au Bureau des plans généraux à l'état-major de l'armée de l'Air en 1970 puis nommé professeur à l'ESGA en 1973. Prend le commandement de la base d'Aulnat en 1976, à l'état-major de la 3e région aérienne à Bordeaux en 1978, à la DIRCAM à Taverny en 1980. Promu directeur de la circulation aérienne militaire et vice-président du Conseil supérieur de l'infrastrure et de la navigation aérienne en 1982. En congé du personnel navigant en 1984.

Dirige le Service historique de l'armée de l'Air à Vincennes de 1985 à 1994. Les entretiens ne respectent pas l'odre chronologique.

Grades :

- sous-lieutenant 1953

- lieutenant 1955

- capitaine 1959

- commandant 1964

- lieutenant-colonel 1968

- colonel 1975

- général de BA 1982

Última modificación el 17/12/2020

Format Physique Vincennes