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Général Marcel ROUQUETTE : Entretiens réalisés les 2 et 9 juillet et le 7 octobre 1992 au SHAA par Françoise de Ruffray et l'aviateur Franck Ferrand.

Fechas

27 août 1916-7 octobre 1992

Présentation du contenu

COMPTE-RENDU ANALYTIQUE

Bande 1 - Face 1 (Entretien du 2 juillet 1992)

Origines de sa vocation — Préparation de l'École de l'air aux lycées de Toulon puis de Montpellier — La troisième promotion de l'École de l'air — Les origines de l'École de l'air — L'école à Versailles — Médiocrité de l'organisation — Son brevet d'observation à l'issue de la première année — Deuxième année : apprentissage du pilotage à Avord — La référence paralysante à la Grande Guerre — Envoyé à Romilly pour sa transformation — Contenu du stage — L'ombre des as de 14-18 — Déclaration de la guerre; le centre d'instruction chasse à Chartres — Performance des appareils — Les centres d'instruction observation et bombardement, respectivement à Tours et Bordeaux — Ses camarades de promotion — En mars 1940, affectation en unité combattante — Dépaysement lors de la réception dans les unités — Le groupe I/5 sous l'autorité du commandant Murtin — Les commandants d'escadrille, Dorance et Accart.

Face 2

Les succès de la 2e escadrille — Premiers contacts avec l'ennemi ; première victoire — Le système de guet aérien — Efficacité des liaisons radios — Tactiques comparées des Français et des Allemands pour l'évolution des formations de chasse — Les exigences du commandant Murtin en matière de protection, de disponibilité — Les « murtinades » : anecdote relative à la personnalité de Murtin — Retour de permission le 10 mai 1940 — La participation des pilotes tchèques à la campagne de France — Mésaventure d'un officier tchèque, le lieutenant Vrana.

Bande 2 - Face 1 (Entretien 9 juillet 1992)

Journée du 10 mai 1940 — Exemple du bombardement de Saint-Dizier — Difficulté des victoires ; l'équipement des avions — Différence de nature des combats entre la Première Guerre mondiale et la Seconde — Impossibilité de raconter les combats aériens — Importance de l'entraînement des pilotes — Le facteur chance ; les tours d'opérations britanniques — À partir du 13 mai, repli sur Saint-Dizier — Panique puis abattement de la population — Retraite vers Carcassonne, puis vers Perpignan — Évaluation des pertes ; blessures d'Accart, de Périna et Goupy — Caractère souvent fatal des blessures en vol — Transmission des ordres ; le problème du codage — L'utilisation de la radio pour organiser la retraite — Traversée de la Méditerranée — Réactions à la défaite : regrets, dénigrement — Pour l'aviation, un bilan honorable mais souvent occulté — Installation près d'Oran lors de la signature de l'Armistice — L'envie de continuer le combat — Répercussions du bombardement de Mers el-Kébir — Vie quotidienne à Meknès, Fès et Rabat — Arraisonnement en vol, près de Rabat, d'un Junker 501 espagnol.

Face 2

Un Wellington anglais abattu en mer, près de Casablanca, — L'impatience de combattre et le débarquement du 8 novembre — État d'esprit des pilotes envoyés contre les Américains — Arrêt des combats; le soulagement général — Départ de nombreux pilotes français pour les États-Unis — Transformation au Maroc sur P-39 ; missions de Coastal Command — Considérations sur ces missions ; l'organisation anglo-saxonne — Le P-39, un avion peu fiable — Tactiques allemandes de reconnaissance en vol rasant — Abattage d'un Junker de reconnaissance — Situation générale en Méditerranée au début de 1944 — Le débarquement du 15 août 1944 ; retour en métropole à Salon-de-Provence — Perception de P-47 Thunderbolt; l'interdiction d'attaquer les troupes italiennes — Souvenir d'un bombardement peu glorieux — Transfert à Dôle; anecdote sur les FFI — Attaque de convois par la chasse ; élargissement constant d'un rayon d'action des bombardiers — Anecdote sur un bombardement au phosphore en Allemagne — La bataille de la poche d'Alsace (janvier 1945).

Bande 3 - Face 1

Bataille de la poche d'Alsace (suite) — Importance de la DCA et de la Flak — Valorisation de la bravoure en temps de guerre — Bahutage d'un aviateur jugé craintif par ses camarades — Récapitulation de la carrière du général Rouquette au groupe I/5 — Évocation rapide de la suite de sa carrière — L'escadrille de vol de nuit.

Face 2 (Entretien du 7 octobre 1992)

Affectation au SHAPE en 1953; l'attitude générale des Anglais — La 13e escadre de Lahr, dite de chasse tout temps — Organisation d'une escadre d'intervention rapide, liée à la nouvelle stratégie nucléaire — L'ESGA; affectation en Algérie à l'état-major interarmées du général Challe; influence prépondérante des officiers de l'armée de terre — Missions éducatives en Algérie ; départ d'Algérie en 1960 — Chef d'état-major du 1er CATAC en Allemagne — Réactions des militaires au Putsch avorté de 1961 — Anecdote sur le climat dans les armées à cette époque — Anecdote sur l'état d'esprit d'un haut fonctionnaire à Colmar lors du changement de régime de 1958 — Commandant de l'École de l'air de Salon-de-Provence de 1962 à 1964 — Problème de la confusion des commandements respectifs de l'école et de la base de Salon — Comparaison des enseignements dispensés en 1937 et en 1962 ; le général Aubinière — Les promotions 1962 et 1963; critères de sélection — Sous-chef d'état-major-opérations pendant deux ans — Circonstances de la création du Conseil permanent de la sécurité aérienne ; utilité de cette institution — Retour sur les réactions aux événements de 1961.

Bande 4 - Face 1 (Entretien du 7 octobre 1992)

Raisons de la diversité des analyses sur la décolonisation — Place des sentiments dans le comportement des militaires — Le mystère de l'attitude du général Challe en 1961 — Caractère improvisé du Putsch ; le général Jouhaud, le général Bigot — Un exemple de la difficulté des choix en période de troubles : les incertitudes d'une jeune autochtone — L'ambiguïté intrinsèque des informations et des ordres — Légalisme de l'armée française — Considérations sur la vanité de l'interprétation des événements historiques — Son départ de l'armée de l'air — Propositions de postes ; passage chez Arcopal, puis au département informatique chez Phillips.

Biographie et histoire

Né le 27 août 1916 à Saint-Laurent-Le-Minier (Gard).

Décédé le 27 juillet 1999.

Última modificación el 17/12/2020

Format Physique Vincennes