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Archive notice

Général Yves GUEGUEN : Interview réalisée les 24 septembre 1986, 8 décembre 1987, 20 janvier, 22 janvier, 5 février, 12 février et 4 mars 1988 au SHAA.

Dates

2 novembre 1919-4 mars 1988

Présentation du contenu

COMPTE RENDU ANALYTIQUE

Bande 1 - Face 1 (Entretien du 8 décembre 1987)

Présentation du général Gueguen par le général Robineau -L'Ecole de l'air en 1939 - Evasion vers Bamako, rejoint le groupe 1/63 - Rapatrié sanitaire vers la France occupée - Son évasion vers l'Espagne - Départ vers l'Angleterre, l'ambiance à Gibraltar -Arrivée en Angleterre, les FAFL, le stage d'entraînement -Arrivée au Lorraine en mai 1944 - Traversée avec BC Vallières, récit du voyage et de l'arrivée - Les interrogatoires du premier jour - Rejoint l'état-major des FAFL - Le désir de se battre - Stage dans la RAF - Différence avec l'armée de l'air - L'Ecole de l'air en 1939 - Le séjour à Bamako - Le Glenn-Martin 167 - Pilotes et navigateurs - Son expérience du vol à l'époque - Les différences entre la RAF et l'armée de l'air - Retour d'une mission ; différents terrains fermés - L'armée de l'air alignée sur la RAF - Bon niveau actuel - L'armée de l'air en 1939-40 - La RAF en 1939-40 – Le groupe Lorraine, son fonctionnement - Le personnel technique -Différentes figures du groupe - Accueil des nouveaux du groupe par les anciens en 1944 - Le général Valin et la réunification de l'AA - Les missions du Lorraine.

Face 2

Missions de bombardement en vue du Débarquement ; les objectifs - Missions spécifiques d'appui de l'armée Montgommery - Missions d'interdiction et d'interception - Installation à Vitry-en-Artois puis en Hollande - Les matériels successifs du Lorraine -Importance du renseignement dans la RAF - Durée des missions et leur préparation - Ampleur des expéditions, moyens mis en oeuvre - Les missions sur la France ; bombardement de Rouen -Armement employé, méthodes de bombardement - Récit de missions ; les instruments - Les V1 - Le Messerchmitt 262 - Les pertes du groupe - La protection de la chasse - Les largages de fumée - Les tours d'opération - Cadence des missions -Confirmation des missions par photographies - Le risque au quotidien - Attaque d'un rassemblement de chars après le débarquement - Différentes missions (carnet de vol).

Bande 2 - Face 1

Les opérations du débarquement ; les écrans de fumée - Danger de ces missions - Missions d'appui avec Montgomery - Les missions d'intruders de nuit ; les pertes - Retour en France ; combativité du groupe - La nuit du 4 août : les pertes énormes -La bataille d'Arnhem et la contre-attaque des Ardennes - Arrivée du Mitchell - Le retour en France et l'accueil - La Hollande -Oppositions franco-anglaises au Liban - Les FAFL : les différents clans - Etat de l'AA après la guerre - Affecté au III/15 : les missions de transport - Le centre d'instruction des équipages de transport - La formation donnée - Les missions de rapatriement des déportés en 1945 - Affectation à l'EMAA - Commandant du GLAM en 1953 ; transport de personnalités civiles - Un voyage avec de Gaulle - Missions pour le GMMTA vers Saïgon.

Face 2

Les diverses personnalités et leur attitude vis-à-vis de l'équipage -Anecdote sur monsieur Christiaens - Le président Coty et sa femme - Le premier voyage du général Fay - Anecdote - Voyage en Inde de monsieur Christiaens - Le GLAM contesté par l'AA -Sous-chef d'opérations au COTAM ; envoyé à Chypre - Mission à Londres avec le général Brohon pour la préparation du plan Mousquetaire - Elaboration du plan - Indiscrétions des parachutistes - Projet d'opérations avec Israël - Départ pour Chypre - Opération de largage des parachutistes - Arrêt des opérations - Les menaces américaines - Relations avec les Anglais - Opérations menées en Israël - Objectifs anglais différents pendant cette guerre.

Bande 3 - Face 1 (Entretien du 20 janvier 1988)

Suez, la coopération franco-israélienne - L'aide française aux Israéliens dans le domaine du transport - Rôle des Nord 2501 -L'opération de Louxor contre les bombardiers égyptiens - L'appui virtuel qu'auraient pu apporter les Israéliens - L'opération avortée sur El Kantara - Le rôle du transport - La valeur des unités engagées - Le rôle du SDEC, ses moyens - Les relations avec le général Brohon - L'adaptation du matériel français à ce type de mission - L'impact réel des interventions russes et américaines - L'ambiance à Chypre, attitude des Français à l'égard du terrorisme - Les conditions de vie pour les unités du transport - Sous-chef opération au COTAM - Commandant en second de la base d'Orléans - Responsabilités à l'égard de la base et de l'escadre -L'attitude des officiers durant la période précédant le 13 mai 1958 - La nuit du 13 mai 1958 à Alger - Position de l'armée de l'air vis-à- vis de de Gaulle - La préparation d'une action de soutien sur Paris - La défense des bases en 1958 - La position des appelés.

Face 2

Opposition entre le comportement de l'armée en 1958 et en 1961 - Manoeuvres de l'OTASE - Le renforcement des bases d'Algérie à partir d'Orléans - Les activités du Transport -L'entraînement opérationnel - Début de standardisation du matériel - Les nécessités d'une gestion plus centralisée du potentiel - Le "je vous ai compris" sur la place du Forum -Commandant de la base, du CIET, et de la garnison à Toulouse -Rôle du commandant de la base - La patrouille "Guimauve" - La qualification au CIET - Le Putsch de 1961 - La défense des bases contre un débarquement venu d'Algérie - Les troubles provoqués au sein de l'armée de l'air par ces crises politiques - L'arrivée des commandos de l'Air d'Algérie - La situation difficile des militaires engagés vis-à-vis des populations civiles algériennes.

Bande 4 - Face 1 (22 janvier 1988)

L'armée de l'air en 1940, 1958, et 1961 : différences et similitudes des situations - L'attitude du général Jouhaud -Situation du général Nicot - Permanence d'une solidarité au sein de l'AA malgré le Putsch - Un entretien avec le général Bigot -Mauvaise appréciation de la situation par les putschistes - Départ en Algérie comme chef d'état-major du GATAC à Oran -Conjectures sur les rôles respectifs de Michel Debré, du général Nicot et du colonel Lacoste - La nécessité de sanctions en Algérie après le Putsch - Organisation des groupements aériens tactiques -L'emploi des différents types d'unités au sein du GATAC - Une bonne coopération armée de l'Air-armée de Terre - L'efficacité du soutien aérien - Les sentiments des officiers de l'AA sur la base d'Oran - La situation militaire dans la région d'Oran en avril 1961 - L'efficacité des commandos ; le commando Georges, son organisation - Démarche de Pichoff en faveur de Jouhaud alors dans la clandestinité - La lutte contre l'OAS - L'arrestation de Jouhaud - Le colonel Gueguen reconnait le général Jouhaud - Le transfert du général Jouhaud à Paris.

Face 2

La réaction du chef d'Etat-Major, Stehlin - Conséquences pour le colonel Gueguen de cette arrestation - Climat de violence à Oran en 1961 - La violence culmine à l'approche de l'indépendance -Responsabilité de l'OAS dans ce "climat de folie" - La fin dramatique du commando Georges, 500 morts français à Oran -Risque élevé de tout commandement militaire en Oranie à cette époque - Le risque d'un nouveau putsch à l'approche de l'indépendance - Les sentiments de la Légion à Sidi-bel-Abbes -Protection de la base contre l'OAS - Les troubles le jour de l'indépendance, le transfert des unités en France - Retour en France, chef d'Etat-Major du COTAM - La réorganisation fonctionnelle à la suite de la circulaire du général Martin.

Bande 5 - Face 1 (Entretien du 5 février 1988)

Retour en France au COTAM 1962-1964 - Implantation de moyens de transport outre-mer - Spécificité du COTAM -Réaffectation des hélicoptères, création de l'ALAT - Centre des hautes études militaires - L'intégration des questions militaires dans la stratégie globale d'un pays - IHEDN à temps partiel - Le colonel Mitterrand - Réflexions sur l'utilisation du nucléaire - Voyage en Pologne - 3 bureau de l'Etat-Major en 1965 - Les problèmes dans cette tâche - La directive du général Martin -Problème de hiérarchie et d'information - Le problème de la formation, insuffisant recours aux compétences extérieures -Etude de l'activité aérienne en milieu nucléaire.

Face 2

Problèmes budgétaires. Exemple, le brevet de tireur d'élite - Le retrait de l'OTAN - Les consignes provisoires d'opération et d'instruction - Les commissions d'évaluation - Conciliation entre circulation militaire et civile dans l'espace aérien - Le partage des infrastructures au sol - Le renforcement de la coopération, création de la DIRCAM - Le rapatriement des écoles du Maroc -Effectifs du 3 bureau - Accident des Mystère IV en Espagne -Début de mise en oeuvre de la force nucléaire avec le Mirage IV -Divers incidents avec le Mirage IV.

Bande 6 - Face 1 (Entretien du 12 février 1988)

Fin de la période au 3 bureau. Affectation au commandement des écoles - Les problèmes de l'époque - Le retour des écoles de pilotage du Maroc. Problème du partage de l'espace aérien avec l'aviation civile - Les questions de formation - La nécessité d'une certaine uniformisation des programmes - Le recrutement des instructeurs - Les moniteurs de pilotage - Tentative pour établir un roulement pour les moniteurs entre l'école et l'escadre - Retour au système ancien - Les insuffisances dans l'apprentissage des pilotes - Essai d'adaptation de l'emploi du temps pour répondre aux nécessités de la formation - Passage d'un tiers de l'école Polytechnique à l'Ecole de l'air - Insuffisance du nombre d'heures de vol pour les futurs pilotes - De nombreux accidents dus au manque de rigueur de l'encadrement.

Face 2

Valorisation de la fonction "école" dans l'armée de l'air - Faible écho de mai 1968 dans les écoles de l'AA - L'Ecole de l'air, cas particulier pour le commandement des écoles - Commandant du 2 GATAC à Nancy - Rôle et missions du 2 GATAC dans cette région - Problème de l'initiative dans le commandement -Formation de la composante Air de la Force d'Intervention (CAFI) - Une coopération difficile dans les opérations inter­armées - Rôle de réflexions sur l'emploi de l'arme nucléaire dans l'AA - Importance croissante de la subordination aux autorités politiques du fait de l'arme nucléaire - La Direction centrale du matériel de l'AA - Importance de cette direction - Organisation de cette direction (la loi de 1984) - Une grande autonomie dans cette responsabilité - Problème de l'informatisation - La maintenance du matériel globale.

Bande 7 - Face 1

"Relation avec les syndicats - L'organisation de la maintenance héritée de l'avant-guerre - Les faiblesses de la maintenance dans l'AA - Rapports avec les employés d'Etat syndiqués - Exemple : la faible mobilité du personnel civil - Insuffisante remontée de l'information vers le sommet de la hiérarchie - Regroupement du 2 échelon au sein du GERMAS au niveau de l'escadre - oSuppression du 4 échelon - La sous-traitance aux industries civiles - Nécessité d'une conception globale des réformes sur la maintenance - Partage des responsabilités dans la gestion des stocks - Les expériences dans la RAF et l'armée de l'air canadienne - Le problème de l'interchangeabilité des pièces -Rationalisation de la maintenance - Adaptation des stocks à un type de conflit donné, les possibilités de regroupement des dépots - Etat d'esprit différent des civils et des militaires d'active à l'égard du syndicalisme."

Face 2 (Entretien du 4 mars 1988)

La formation d'équipes spécialisées dans un matériel particulier -L'achat de matériel nouveau, la répartition des commandes -Tentative de rationalisation des choix budgétaires - Nécessité d'un personnel navigant à la Direction du matériel - Insuffisante valorisation de la fonction technique dans l'AA - Isolement dans l'exercice de sa fonction du directeur du matériel - Le dernier vol sur "Paris". Fin de la carrière dans l'AA.

Bibliographie
Groupe de liaisons aériennes ministérielles, Livre d'or 1986: 40 ans de 60° escadre, 20 ans sur Mystère 20, Villacoublay, 1986.
Biographie et histoire

Né le 2 novembre 1919 à Rouen (Seine-Maritime).

Elève à l'Ecole de l'air en 1940. Envoyé en AOF à Bamako puis Thiès. En congé d'Armistice en 1943. Evadé de France et interné en Espagne. Rejoint l'Angleterre et rallie les FAFL : affecté au groupe Lorraine en 1944 puis au groupe Maine en 1945. Passage au CIET en 1946 ; affecté à Villacoublay au groupe de transport et de liaisons aériennes en juin 1953. Sous-chef du GMMTA en 1955. Adjoint au commandement du groupement mixte n°1 à Chypre en 1956. Commandant la 61° escadre d'Orléans en 1957 puis le CIET et la base de Toulouse en 1959. Chef d'état-major du GATAC n°2 à Oran, puis chef d'état-major du commandement du Transport aérien en 1962. Stagiaire à l'ESGA en 1964. Dirige le 3° bureau de l'EMAA en 1965. Adjoint au commandant des écoles de l'AA en 1967. Commandant du 2° CATAC à Nancy en 1969. Directeur central du matériel en 1970. Placé en congé du PN en 1975.

Grades successifs :

- lieutenant 1942

- capitaine 1944

- commandant 1949

- lieutenant-colonel 1955

- colonel 1961

- général de BA 1967

- général de DA 1970

- général de CA 1974

Last modification on 17/12/2020

Format Physique Vincennes