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Notice d’archives

Général Maurice SAINT-CRICQ : Entretiens réalisés à son domicile à Pelissanne (Bouches-du-Rhône) les 4 et 5 mai 1995 par le général Hugues Silvestre de Sacy et Franck Ferrand.

Dates

7 novembre 1921 - 5 mai 1995

Présentation du contenu

COMPTE RENDU ANALYTIQUE

Bande 1 – Face 1 (Entretien du 4 mai 1995)

Circonstances de son entrée dans l'armée de l'Air – Son arrivée à Salon-de-Provence à l'École de l'air ; l'invasion de la zone libre par les Allemands – Il est envoyé à Jeunesse et Montagne puis dans les bataillons de sécurité aérienne publique – Décide de passer en Espagne : ses compagnons d'évasion – Le mythe de l'Espagne libératrice – Le traitement réservé aux réfugiés – La vie au camp de prisonniers de Miranda – Passage en AFN par le Portugal – Choix de son affectation – Recrutement par la 2e DB – Convocation à Alger et affectation à Marrakech – Envoyé en formation aux États-Unis ; l'exemple de rigueur dans la formation américaine – La sélection aux États-Unis – Les Américains et le sens de l'utile – L'accueil de la population américaine – Existence de la ségrégation raciale – Baisse du rythme de l'entraînement après juin 1944 – Sa transformation sur P-47 ; retour en France par Alger.

Face 2

Le témoin choisi la reconnaissance ; les attraits du P-51 – Le terrain de Colmar ; les anciens combattants – Affectation à la 33e escadre à Fribourg – Effectue différents séjours en Afrique Noire – Les sollicitations qu'il reçoit pour rentrer dans l'aviation civile – Les contacts avec la population allemande – Affectation au centre d'essais en vol de Brétigny – Les nouveaux appareils : Ouragan, Vampire, Mystère – Anecdote sur le passage du mur du son – Réception des Morane 472 et 475 à Tarbes – Exemples d'accidents mortels ; les carences de l'époque en matière de sécurité – Résistances à son départ pour l'Indochine – Souvenirs de son enfance en Indochine – L'escadrille Armagnac à Tourane : une activité routinière – Les missions de reconnaissance – Caractère secondaire de la guerre d'Indochine pour l'armée de l'Air – Les préparatifs à l'opération de Diên Biên Phu – Mauvaise utilisation du renseignement en Indochine – État d'esprit au moment de son départ – Anecdote sur l'utilisation du gilet pare-balles.

Bande 2 – Face 1

L'utilité de l'École d'état-major – La 33e escadre de reconnaissance à Cognac – La vie de l'escadron – Chargé de la reconnaissance à l'Inspection générale – Réflexions sur l'inutilité de la guerre d'Algérie – Nommé commandant en second de la 33e escadre à Lahr -Déroulement d'une opération en Mauritanie – Les prises d'alerte – La coopération interalliées – Anecdote à propos du général Brohon – La personnalité de Raymond Brohon – L'état de l'Allemagne en 1958 – « L'intelligence » du pilote de reconnaissance – L'année de l'École de guerre ; le colonel Farbos – Il reçoit une formation à la rédaction – Le cours supérieur interarmée – Apprentissage de la technologie nucléaire – La stratégie nucléaire française -Évolution des esprits lors de l'acquisition de la bombe.

Face 2

Raisons de l'adoption de l'arme nucléaire tactique – Absence de doctrine d'emploi pour cette arme – Considérations sur l'orientation des pilotes de l'armée de l'Air – Le bureau des études générales – L'atmosphère des états-majors – Le colonel Sauvanet – Le témoin devient chef du BEG – Les priorités budgétaires – Préparation des interviews du CEMAA en conseil de Défense – Les vertus de l'expérience et du caractère – L'insubordination de parachutistes en Algérie – Circonstances de l'indépendance de l'Algérie – Retour sur les escadrilles parrainées en Algérie – La base de Strasbourg – Son commandement de la base de Mont-de-Marsan : mise en place des Mirage IV – Contestation du nucléaire par certaines autorités politiques locales – Changements dans les techniques d'essai et accélération du progrès.

Bande 3 – Face 1

Les fonctions de chef de cabinet du CEMAA – La personnalité du général Philippe Maurin -Mai 1968 et la fragilité du tissu social français – Les conséquences immédiates de mai 1968 -Affectation au commandement de l'École de l'air – Changement de la politique d'enseignement à l'arrivée du général Gauthier – Institution d'un pronostic sur les qualités de pilote – Aménagement de la journée des élèves – Le « mur » ; anecdotes sur les étudiants -Suppression du bahutage – Le sytème des unités de valeur ; les échanges internationaux -Allègement des programmes – Sa nomination comme sous-chef d'état-major des armées – Le conflit au Tchad et le travail avec l'armée de Terre – Les missions au Tchad ; la politique africaine – Qualités respectives des officiers délégués à l'état-major des armées – Les questions nucléaires traitées à l'état-major des armées – Son arrivée à la tête des Forces aériennes stratégiques – Les réformes à apporter – Incidents liés au Mirage IV.

Face 2

Développement de la guerre électronique – Vieillissement du Mirage IV – Le missile ASMP – Exemple des unités nucléaires interalliées en matière de contrôle – Le contexte atomique international – Tentatives d'emploi diversifié du Mirage IV – Considérations sur la réticence des corps sociaux au changement – le témoin est nommé inspecteur général de l'armée de l'Air – Importance de la hiérarchie dans les équipages – L'initiative des inspections -Anecdote sur les conséquences d'une inspection – Exemples de réformes conséquences à une inspection – Nommé chef d'état-major de l'armée de l'Air ; restriction des marges de manœuvre – Le ministre, monsieur Yvon Bourges ; le général Méry, chef d'ététmjor des armées – Prééminence absolue du chef de l'État – Caractère hyper-centralisé de la décision politique – Le prolongement dans les fonctions au-delà de trois ans – Allègement du programme d'enseignement dans les écoles – Réforme en matière de personnels.

Bande 4 – Face 1 (Entretien du 5 mai 1995)

Les évolutions dans l'utilisation du contingent – Importance des contraintes budgétaires -Responsabilisation des commissaires des bases ; les mess – Les commandos de l'Air en Algérie ; la sécurité des bases nucléaires – Problèmes liés à la mise en place des commandos -Le statut d'officier pour tous les pilotes – Temps de vol minimal des pilotes – Les certifiés élémentaires du premier degré – Abandon de l'avion de combat futur ; lancement du Mirage 2000 – Lancement du Rafale et du Transall – Remplacement du Fouga ; l'Epsilon – Mépris de l'industrie pour les petits matériels – Les bombes au laser.

Face 2

Les voyages du chef d'état-major – Prudence à respecter en matière de promotion commerciale – Anecdote sur le protocole irakien – Les relations avec l'Irak à l'époque – Un entretien avec le président Sadate – Lacunes des industriels quant au suivi des pièces détachées – Bilan sur la carrière du témoin ; enseignements à tirer de cette carrière – Les structures militaires à l'heure de la dissuasion – Obsolescence de la conscription – Les équipements des armées dans un contexte budgétaire en restriction.

Bande 5 – Face 1

Suite des considérations sur l'inadapation des programmes de matériel – Le poids de l'industrie d'armement ; poids de la DGA – Le rôle essentiel du chef de l'État.

Biographie et histoire

Né le 7 novembre 1921 à Pau (Pyrénées-Atlantiques).

Décédé le 7 octobre 2015.

Élève à l'École de l'air en 1942. Après un séjour à Jeunesse et Montagne, évadé de France et interné en Espagne à Miranda. Rejoint l'Afrique du Nord puis envoyé en formation aux États-Unis. Breveté pilote, affecté en 1945 au groupe de reconnaissance II/33 à Colmar puis, à Fribourg, en 1950 pilote d'essais à Brétigny. Envoyé en Indochine de février 1952 à septembre 1953 comme commandant du groupe Gascogne. Après un stage à lé'cole d'état-major, affecté en 1954 à l'escadron de reconnaissance tactique II/33 Savoie, en 1955 à l'Inspection générale de l'armée de l'Air, et en 1957 à la 33e escadre de reconnaissance à Lahr. En 1959, stagiaire à l'École de guerre aérienne. En 1961, chargé des questions d'organisation au bureau d'études générales puis chef de ce même bureau ; nommé en 1964, commandant de la base aérienne de Strasbourg, en 1965 commandant de la base aérienne et du centre d'éxpériences aériennes de Mont-de-Marsan, en 1967 chef de cabinet du général chef d'état-major de l'armée de l'Air. Nommé commandant de l'École de l'air à Salon-de-Provence en 1969, sous-chef d'état-major de l'armée de l'Air en 1971, commandant des Forces aériennes stratégiques à Taverny en 1972. En 1975, nommé au poste d'inspecteur général de l'armée de l'Air et en 1976 chef d'état-major de l'armée de l'Air. Placé en congé du personnel navigant en 1979.

Grades :

- sous-lieutenant 1943

- lieutenant 1945

- capitaine 1949

- commandant 1955

- lieutenant-colonel 1960

- colonel 1965

- général de BA 1968

- général de DA 1972

- général de CA 1974

- général d'AA 1975

Dernière modification le 17/12/2020

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