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Librement communicable.
Description physique
Inventaire
Archives rapatriées de Russie (Fonds Moscou): Armées françaises du Rhin: Direction générale des communications et des ravitaillements aux armées et organismes associés (1914-1930)
Dates
1910-1930Présentation du contenu
Présentation du contenu et intérêt du fonds
Producteur Ministère de la Guerre
Vincennes
SOURCES COMPLEMENTAIRES
Service historique de la Défense
GR 16 N 2806-2868 : Direction des chemins de fer puis (juin 1917) Direction des transports militaires aux armées.
GR 7 NN 4/1-950, 4e bureau de l'état-major de l'armée.
Dans l'intense mouvement de matériels et de populations, tant militaires que civiles, qui suivit la fin des hostilités, la direction générale des communications et ravitaillements aux armées, depuis sa création en 1918 jusqu'à sa dissolution en 1926, ainsi que les organes qui lui ont été rattachés, ont joué un rôle essentiel.
La création de la DGCRA est liée à la volonté du général Foch, à l'été 1918, de réunir sous la responsabilité de l'état-major du général commandant en chef les armées alliées les questions logistiques susceptibles d'intéresser les armées alliées. Un premier effort de regroupement, du côté français, avait été sensible dès le 26 juillet 1918, avec la création d'une « direction des transports militaires aux armées » (DTMA), placée auprès du commandant en chef des armées alliées1, et qui recevait délégation permanente de la part du directeur général des transports militaires (DGTM) — lui-même rattaché au ministère des travaux publics et des transports —, pour faire exécuter en son nom tous les transports intéressant les armées2. De nombreuses questions de logistique, cependant, relevaient encore de l'état-major du général commandant en chef les armées du Nord et de l'Est3.
Le décret de création de la DGCRA, daté du 19 septembre 1918, donnait au nouvel organisme les attributions suivantes :
1918- la coordination des services de même nature entre les armées alliées de manière à éviter les transports inutiles ;
- l'organisation générale des lignes de communication, tant en ce qui concerne les mouvements de troupes que les ravitaillements ;
- la création d'installations nouvelles contenant des approvisionnements à la disposition des armées (gares régulatrices, stations-magasins, entrepôts, etc), et leur répartition entre les armées alliées ;
- la répartition des installations entre les armées alliées, en cas de modification des zones d'occupation, et la fixation des zones attribuées aux armées alliées dans la zone de l'arrière ;
- la répartition de tous les approvisionnements que les alliés consentaient à mettre en commun ;
- la coordination des transports de troupes, de ravitaillement et d'évacuation.
Le colonel Charles Payot, déjà président du Comité interallié des ravitaillements mis en place à l'été 19184 et aide-major général chargé de la direction de l'arrière5, fut nommé le 9 octobre à la tête de cette direction6 et prit ses fonctions le 15 suivant7. « Véritable direction de l'arrière interalliée, la DGCRA recevait donc, dès sa création, des attributions extrêmement étendues et se trouvait en rapports directs avec les Alliés, d'une part, avec les grands services civils économiques, de l'autre8 » Mais, quoique interalliée et en rapports constants avec des services civils, la DGCRA resta un organe militaire français. Y furent rattachés, cependant, des officiers de liaison ou de missions alliées qui assuraient le lien avec les puissances alliées. À l'automne 1918, la direction, installée à Wiesbaden9, s'organisait autour de trois sections, en plus d'une section du courrier : une section de l'organisation et des ravitaillements, chargée de l'organisation des territoires, des mouvements et de la main d'œuvre, à laquelle étaient rattachés les services automobile et télégraphique interalliés ; une section du ravitaillement en vivres, matériels de subsistances, essence et habillement ; une section de ravitaillement en munitions et matériels de l'artillerie et du génie. Lui étaient en outre rattachés la DTMA — dont les attributions se répartissaient entre voies ferrées, voies de terre et voies navigables —, les gares régulatrices, les stations-magasins et entrepôts de toute nature.
La préparation de l'armistice et la mise en œuvre de ses clauses furent les premiers chantiers de la DGCRA. En plus de ses attributions initiales, elle fut en effet chargée de l'exécution de toutes les mesures concernant le rapatriement des prisonniers, les livraisons de matériel et les restitutions. Pour ce faire, elle échangea une correspondance intense et régulière avec la Commission interalliée permanente d'armistice. Prévue par les textes, cette dernière était chargée d'assurer la liaison entre le gouvernement allemand et le haut commandement allié ou ses représentants, et de surveiller l'exécution régulière des clauses imposées aux Allemands ; placée sous l'autorité du commandant en chef des armées alliées, elle était composée de missions déléguées par les anciennes puissances belligérantes (Américains, Belges,Britanniques, Français, Allemands), et commença ses travaux à Spa, sous la présidence du général Nudant, dès le 15 novembre. Le lendemain, le commandant Sisteron, de l'état-major du maréchal Foch, y fut désigné comme représentant particulier du maréchal, chargé en particulier de toutes les questions concernant la DGCRA.
Les nouvelles attributions confiées à la DGCRA allèrent de pair avec des réorganisations administratives importantes. L'armistice avait entraîné la création d'organes logistiques nouveaux : commission des chemins de fer de campagne d'Alsace-Lorraine, commission interalliée des chemins de fer de campagne des pays rhénans (CICFC) et ses sous-commissions, commission de navigation d'Alsace-Lorraine et commission interalliée de navigation de campagne, commission interalliée des routes, commission interalliée des communications télégraphiques et téléphoniques. Ceux-ci furent placés sous la tutelle de la DGCRA, d'abord directement, puis, pour les commissions relatives au chemin de fer, par l'intermédiaire de la direction des chemins de fer de campagne (DCFC). Créée le 8 février 1919 au sein de la DGCRA, cette direction prenait la suite de la DTMA, supprimée par le décret du 2 février 1919, qui rendait à toutes les compagnies de chemin de fer français la direction de l'exploitation de leurs réseaux, et s'était vue assigner une triple mission10 :
- exercer la direction générale du Service des chemins de fer, sous l'autorité de la DGCRA, sur le réseau ferré d'Alsace-Lorraine et des pays rhénans occupés.
- étudier et régler directement, par l'entremise des commissaires militaires des réseaux du Nord et de l'Est, l'exécution des transports ayant leur origine et leur terminus sur les réseaux d'Alsace-Lorraine ou des Pays rhénans et aboutissant ou commençant sur les réseaux du Nord et de l'Est, en accord avec la DGTM lorsque ces derniers réseaux étaient concernés ;
- étudier et régler avec la direction des chemins de fer belges l'exécution des transports ayant leur origine, leur terminus, ou exécutés de bout en bout sur le réseau belge.
C'est entre l'hiver 1918 et le printemps 1919 que la DGCRA connut sa plus grande extension. Outre la DCFC, elle était en effet dotée d'un service de la navigation et des ports, ayant à sa disposition les commissions de navigation d'Alsace-Lorraine et des pays rhénans, d'un service des routes, exerçant son action sur tout le réseau routier rhénan et d'un service de télégraphie interallié. Enfin, et surtout, c'est à la DGCRA que fut rattaché, avant la création de la Commission, puis Haute Commission interalliée des territoires rhénans (HCITR), le premier Service de l'administration des territoires rhénans. Paul Tirard11, dans ses Mémoires, écrit que le maréchal Foch lui demanda de constituer ce service dès le 12 novembre 191812. De fait, une « note sur l'administration des territoires occupés par les armées alliées », rédigée avant le 15 novembre et attribuée au « capitaine Tirard », montre que celui-ci se trouvait auprès de Foch dès les premiers jours de l'armistice, sinon avant. Dès le 15, Foch était en mesure de faire parvenir aux commandants en chef des armées alliées des « directives à suivre pour l'administration des territoires rhénans », suivies le même jour d'une « instruction sur l'administration civile des territoires occupés en vertu des clauses de l'armistice »signée de Weygand, dans lesquelles on retrouvait le contenu des travaux préparatoires de Tirard.
Pourtant, celui-ci était encore employé à titre officieux : le 18 novembre, Foch écrivait au secrétaire d'État à la présidence du Conseil : « Les circonstances imposent la création à mon État-major (DGCRA) d'un bureau chargé de centraliser toutes les questions administratives relatives aux territoires rhénans (...). Ce bureau est en cours de préparation », et ce n'est que le 1er décembre qu'il demanda officiellement que lui soit affecté Tirard, maître des requêtes au Conseil d'État, alors mobilisé comme capitaine et chef de la section économique de l'EMA (2e bureau). La même lettre annonçait la volonté du maréchal de donner à Tirard le titre de « contrôleur général des territoires occupés » La réponse, positive, vint le 4 décembre, et, le 10, Foch soumit à Paris un « projet de décision relatif au fonctionnement du Service institué (.) à l'effet d'assurer la coordination et le contrôle interallié de l'administration des territoires occupés par les diverses armées alliées sur la rive gauche du Rhin14 » Trois semaines plus tôt, le 22 novembre, avait eu lieu une première conférence interalliée relative à l'administration des territoires occupés. Dès le mois de décembre, une série de notes et d'instructions provisoires sur les différents aspects de l'occupation illustrèrent les grandes ambitions que nourrissaient Foch et Tirard en matière de politique rhénane15. De fait, Tirard prit rapidement son autonomie, au moins en fait, par rapport à Payot : le 16 décembre, il précisait à celui-ci que la conférence interalliée fixée le 5 janvier à Lamorlaye pourrait être présidée « sans inconvénient »par lui-même au cas où Payot se trouverait empêché. Au cours des mois suivants, Tirard en vint à incarner, à l'état-major de Foch, l'administration civile des territoires occupés, que les Alliés, par ailleurs, souhaitaient plus indépendante. Sa nomination, le 8 mai 1919, comme « Commissaire de la République française », donc président de la commission interalliée des pays rhénans créée en avril, le 8 mai 1919, en fut l'illustration. Payot en prit acte, semble-t-il sans acrimonie : le 15 mai, il soumettait à Foch une « Instruction sur l'administration des territoires rhénans occupés16 » Prenant en compte les nouvelles fonctions de Tirard, il proposait que celui-ci, dans ses domaines de compétence, relève directement de Foch, et que « toutes les questions intéressant les communications (voies ferrées, routes, voies navigables, ports fluviaux, télégraphes et téléphones), la police et la circulation continuent à dépendre de la DGCRA » Au sein de celle-ci, le « contrôle général de l'administration des territoires rhénans » ne fut pas dissous ; mais, confié au commandant Sisteron à partir de l'été17, il disparut progressivement : avant même la création de la HCITR, l'administration civile l'emportait sur les projets d'administration militaire. De fait, la mise en vigueur du traité de paix et de l'arrangement rhénan, à partir de juin 1919, supprima une partie des attributions de la DGCRA. L'organisation civile des transports en Alsace-Lorraine eut pour conséquence la suppression des commissions de navigation et de chemin de fer de campagne de cette région, et la fin de l'état de guerre entraîna le retour aux ministères civils de leurs attributions sur le territoire métropolitain. Parallèlement, l'Arrangement rhénan, en créant la HCITR, organisait une administration civile des territoires occupés, à laquelle les forces d'occupation devaient se soumettre. De fait, la DGCRA fut bientôt mise à la disposition du commandement des forces d'occupation en territoire rhénan, dirigé par le général Degouttes. Désormais chargée seulement de chemins de fer, de voies navigables, de communications électriques et de routes dans les pays rhénans et dans la Sarre, la DGCRA aurait pu se transformer en 4e bureau de l'état-major du commandement interallié. Son existence fut cependant maintenue et elle conserva, de par son ancien rattachement au commandant des armées alliées, des attributions en Sarre (commission des chemins de fer decampagne de la Sarre, commission régulatrice de Sarrebrûck) et à Anvers (base de transit), ainsi que quelques missions extraordinaires, telles que le transport à travers l'Allemagne en provenance ou à destination des pays à plébiscite, ou les transports de restitution. L'évacuation de Memel, en 1923, fut la dernière de ces missions, et la création d'une délégation rhénane au 4e bureau de l'EMA, la même année, signifia la fin du lien direct entre le haut commandement français et la DGCRA
Au début de l'année 1920, l'organigramme de la DGCRA s'était considérablement simplifié. La DCFC ayant disparu, le général Payot avait directement sous ses ordres le Service télégraphique interallié, la Commission interalliée de navigation de campagne, le Service des routes, et, surtout, la Commission interalliée des chemins de fer de campagne, ou CICFC, qu'il présidait. Celle-ci fit l'objet d'une ordonnance de la HCITR, datée du 20 janvier 1920, qui, sans citer la DGCRA, faisait d'elle l'unique intermédiaire du Commandement interallié pour ce qui regardait les chemins de fer du point de vue militaire. Sa mission était quadruple : transmettre et faire exécuter les ordres donnés par le commandant en chef pour des buts militaires concernant les voies ferrées ; maintenir le matériel et les personnels nécessaires à l'entretien et à l'exploitation des chemins de fer des pays rhénans ; préparer, faire exécuter et surveiller tous les transports de détachements, d'isolés ou de matériels nécessaires aux armées ; enfin, surveiller les autres transports, dans la mesure où ils pourraient avoir une répercussion sur les transports militaires.
D'abord installée à Trèves, la CICFC fut transférée au début de mars 1920 à Wiesbaden. Présidée par le général DGCRA, elle comprenait des missions française (col. Havard), belge (major de Neyer), britannique (lt-col. Raffalovitch-Mansfield) et américaine (lt-col. Bartlett), ainsi qu'une délé1g9ation permanente des chemins de fer allemands. Cinq sous-commissions, à Cologne, Trèves, Mayence, Ludwigshafen et Aix-la-Chapelle (partiellement confiée aux autorités belges), dont le nombre était calqué sur celui des directions des chemins de fer allemands, étaient chargées de faire appliquer ses mesures, par l'intermédiaire de commissions de gare. La CICFC disposait, en personnel, de la 50e section des chemins de fer de campagne, créée par un décret du 12 mai 192020 et ainsi que d'un bataillon du 5e régiment du Génie.
L'occupation de la Ruhr, et, surtout, l'apparition de la résistance passive, en janvier 1923, provoquèrent une extension du domaine de compétence de la CICFC, ainsi qu'un renforcement de ses effectifs. La 50e section des CFC fut complétée par de nouvelles sections, recrutées parmi les personnels des réseaux français, et installées auprès de chacune des sous-commissions existantes, auxquelles s'étaient ajoutée celle d'Essen. Cependant, cette répartition trop compartimentée (chaque section exploitait les voies qui lui étaient confiées de façon autonome) se montra insuffisante, et conduisit à la mise sur pied, le 1er mars 1923, de la Régie des chemins de fer des territoires occupés, confiée à H. Bréaud, sous-directeur du réseau de l'État en France21. Aussitôt, la Régie fut divisée en directions régionales, dont les chefs furent les anciens présidents de sections des CFC. Ces nouvelles dénominations ne supprimèrent pas les sous-commissions de la CIFC, mais réduisirent leur rôle, d'autant plus que la Régie assura rapidement la totalité des transports de l'Armée française du Rhin etengagea, dès la fin de l'année 1923, des discussions avec la Reichsbahn qui laissaient de côté la DGCRA. Repliée sur ses attributions antérieures, celle-ci laissa peu à peu voir son peu d'utilité. Un rapport sévère, le 1er décembre 1924, constatait que la DGCRA avait perdu « toute action directe » sur le Service télégraphique et le Service des routes, et relevait, « en ce qui concerne les questions de chemins de fer », un « enchevêtrement complet entre les attributions de la DGCRA et celles de la CICFC », dont les conséquences semblaient évidentes : « complications dans l'exercice du commandement, retards dans la transmission des affaires courantes, confusions d'attributions, doubles emplois22 » Sans remettre en cause le prestige dont jouissait le général Payot, et l'efficacité réelle dont ses services avaient fait preuve en 1918 et 1919, l'auteur du rapport concluait à la nécessité de la suppression de la DGCRA et proposait une réorganisation du service militaire des communications en pays rhénans.
Même si son rôle dans le cadre du CSFAO ne se justifiait plus guère, la DGCRA pouvait se targuer de ses fonctions dans le territoire de la Sarre. Dès 1920, une sous-commission des chemins de fer de campagne fonctionnait à Sarrebrûck. Cette sous-commission fut transformée, le 10 mai 1920, en commission autonome des chemins de fer de campagne, relevant directement du général DGCRA23. Sa zone d'action s'étendait sur toutes les lignes à voie étroite et à voie normale du territoire de la Sarre, et elle fut placée sous l'autorité d'un officier supérieur, Clément Rebeilleau. Commissaire régulateur, puis président de la sous-commission des chemins de fer de campagne d'Alsace-Lorraine en 1918, celui-ci avait été affecté à la sous-commission de réseau de Sarrebrûck le 27 janvier 1919, poste qu'il cumula, dès le mois suivant, avec celui de commissaire régulateur de la ville. Il fut maintenu dans ce double emploi jusqu'en 192924.
La situation de Sarrebrûck était en effet particulière : point de passage obligé pour la majorité des troupes françaises, elle revêtait une importance stratégique que Payot ne cessait de souligner. Quatre structures s'y trouvaient de ce fait, juxtaposées deux à deux : deux structures de CFC (une sous-commission, puis commission des CFC, et une commission de gare qui en dépendait), et deux structures qui ne relevaient pas du commandement allié : une commission régulatrice et une gare régulatrice25. Celle-ci s'était déplacée à la suite de l'avancée des troupes françaises d'Is-sur-Tille à Blainville, puis de Blainville à Sarrebrûck, où elle s'était installée au début de janvier 191926.
La DGCRA survécut jusqu'au 15 mai 1926. Une instruction, parue sous le timbre du 4e bureau de l'EMA27, annonça sa suppression, rendit en même temps leur autonomie aux CICFC et CINC, désormais directement rattachées commandant supérieur des forces alliéesd'occupation, et répartit le reste de ses attributions. Les questions d'ordre interallié seraient désormais traitées par une « Section des communications »placée auprès du CSFAO, et dont les effectifs étaient limités à deux officiers subalternes, les questions de transports français relèveraient du 4e bureau de l'EM de l'armée du Rhin. Par le même texte, la délégation française de la CICFC se trouvait réorganisée, de même que la CINC et la commission deschemins de fer de campagne de Sarrebrûck.
Le dernier paragraphe était consacré aux archives : « À la dissolution de la DGCRA, les archives relatives à l'application des ordonnances de la HCITR et au règlement des litiges et des prestations seront remises à la Section des communications. Celles relatives aux transports du temps de paix et à la préparation et à l'exploitation du réseau sarrois-rhénan seront remises aux délégués français à la CICFC et à la CINC. Les archives ayant un caractère historique ou documentaire seront adressées au ministre (État-major de l'armée, 4e bureau), qui en règlera la destination »
Dernière modification le 06/05/2022